Manifestement, le développement de la “blogosphère” catholique, et l’apparition de laïcs pas tout à fait comme
on les imaginait dans les années 1970 (en particulier pas spécialement enthousiastes à l’idée de renverser méthodfiquement tous les dogmes…), semble inquiéter.
Je lis dans La Croix ceci:
« Certes, c’est un signe de vitalité que des gens se sentent concernés par les débats qui traversent l’Église
», approuve Mgr Hyppolite Simon, vice-président de la Conférence des évêques de France. Mais pour l’archevêque de Clermont, une question fondamentale demeure : « Qui a la légitimité pour utiliser
le sigle catholique, pour engager le corps ? Est-ce que n’importe quel militant de l’UMP ou du PS peut utiliser le sigle de son parti ? » D’autant que, reconnaît le blogueur et ancien directeur
de la communication du diocèse d’Orléans Marc Favreau, « la blogosphère catholique est un miroir très déformant : les blogueurs les plus actifs ne sont pas nécessairement représentatifs de
l’ensemble du peuple de Dieu ».
Comme il se trouve qu’OV appartient à ladite blogosphère catholique, je réponds volontiers à Mgr Simon et à M.
Favreau que nous n’avons nullement l’intention d’imposer l’idée que nous serions “représentatifs” (je ne comprends d’ailleurs pas bien ce que cela veut dire: faut-il attendre d’être 50% des
catholiques d’une paroisse, d’un diocèse ou d’un pays pour parler?), que nous n’utilisons pas le “sigle” catholique (?), que nous n’engageons évidemment pas l’Eglise par nos paroles, mais que
nous nous sentons le devoir (et, par ricochet, le droit) de parler en catholiques, au titre de notre baptême.
La chose devrait être extrêmement simple. Il est surprenant qu’elle paraisse aussi
problématique…