Lors de l’angélus après la messe de l’Epiphanie, le Pape a évoqué la figure des rois mages comme modèles du savant
véritable, ouvert au mystère et unissant harmonieusement foi et raison:
“C’était des hommes de savoir, qui observaient le ciel comme un livre rempli de signes et de messages divins adressés à l’homme. Loin de s’en contenter, leur science était ouverte aux révélations
et aux appels divins. Puis Benoît XVI a rappelé que leur recherche s’est achevée devant un nouveau-né et sa mère, devant qui ils tombèrent en adoration, ainsi que le rapporte l’Evangile. Ils
auraient pu être déçus, scandalisés même.
Mais en savants véritables, ouverts au mystère et à ce qu’il a de surprenant, par leurs offrandes, ils reconnurent en Jésus le roi et le fils de Dieu. Ainsi s’accomplirent les prophéties
messianiques annonçant l’hommage des nations au Dieu d’Israël. Un détail confirme chez les mages l’unité entre la foi et la raison. Averti en songe de ne pas retourner auprès d’Hérode, ils
rentrèrent chez eux par un autre chemin. Il aurait été naturel de retourner au palais de Jérusalem et au Temple pour proclamer leur découverte. Au contraire, ceux qui avaient choisi l’Enfant pour
souverain, cachèrent cela dans le secret de Marie, c’est-à-dire le secret de Dieu. Disparus en silence comme ils étaient apparus, ils furent récompensés mais aussi transformés par leur rencontre de
la Vérité. Ils avaient découvert une visage de Dieu nouveau, une nouvelle royauté, celle de l’amour… Puisse Marie, modèle de sagesse, nous aider à être des chercheurs de cette vérité divine, de
nous rendre capables de vive l’harmonie profonde qui existe entre foi et raison, entre science et révélation.”
Source: VIS