Voici un document d’intérêt. C’est un article de Lauren Funk paru hier en français dans le Friday Fax du Catholic Family & Human Rights Institute (C-FAM) d’Austin Ruse. À lire…
- « NEW YORK 15 avril (C-FAM) La nuit et le jour : c’est ainsi qu’apparaissent les priorités politiques entre pays développés et pays en développement.
- “Ne pas avoir des ressources de planning familial adéquates a des conséquences néfastes, affirmait une déléguée, apparemment américaine. Pourquoi y a-t-il tant de résistance à reconnaître que l’accès au planning familial est une nécessité ?”
- La représentante d’une petite ile des caraïbes, Sainte-Lucie, répondit de sa voix douce : “Comment faire pour faire augmenter notre taux de natalité ? On nous a dit que nous devions réduire notre taux de natalité – aujourd’hui notre population vieillit. ”
- Ces deux interventions ont eu lieu lors d’une table ronde organisée à l’ONU par le Saint Siège, le Honduras et Malte et intitulée “Un développement humain véritable : mariage, famille et communauté”. Laurie Shestack-Phipps, représentante des États-Unis auprès de l’ONU, a fustigé le Saint Siège et autres organisateurs pour l’approche “incomplète” du panel, en particulier en ce qui concerne le planning familial et l’avortement. Elle a aussi déploré le taux de mortalité élevé des pays pauvres d’Afrique.
- Mme Shestack-Phipps a déclaré : “Comment pouvez-vous affirmer que vous valorisez la famille, la communauté et le mariage, alors que vous ne prenez pas en compte le droit de chaque homme et femme de mener une vie en pleine santé, d’éviter un avortement dangereux, d’avoir accès au meilleur standard possible de santé reproductive ainsi que de décider combien d’enfants avoir ?”
- L’échange entre Mme Shestack et Sarah Flood-Beauburn de Sainte-Lucie souligne l’ironie des Nations Unies. D’un côté, les pays riches demandent aux pays pauvres de réduire leur taux de natalité ; de l’autre, les pays pauvres affirment qu’ils ont besoin d’un taux de natalité plus élevé non seulement pour leur développement mais pour leur survie. Presque la moitié des pays du monde font face actuellement à ce qu’on appelle l’hiver démographique, alors que les taux de natalité se sont écroulés de manière si dramatique que les populations vieillissent rapidement.
- Les affirmations des États-Unis à propos du planning familial, qui ignorent les réalités démographiques et les véritables désirs des pays en développements, ne sont qu’un aperçu des débats actuels qui ont lieu aux Nations Unies. Les documents sur lesquels la Commission de la population et du développement s’appuient cette année admettent que la plupart des nations ont sont arrivés à un taux de natalité bas, cependant l’ONU continue de demander aux États contributeurs de plus en plus d’argent pour les services de planning familial, et pour ce que l’ONU, par euphémisme, appelle produit de bases : préservatifs, pilules et méthodes injectables de prévention des grossesses.
- Wendy Wright, présidente de Concerned Women for America, a encore mieux mis en évidence cette absurdité. Elle qui a visité de nombreuses cliniques et hôpitaux en Afrique, a entendu de la bouche même des médecins sur place que leurs cabinets manquaient de traitements essentiels tels que la pénicilline, alors qu’ils étaient en excès de préservatifs – tellement que de nombreux enfants les gonflent pour en faire des ballons et s’en servir de jouet. “On prête tellement d’attention au planning familial que cela détourne les financements des domaines pour lesquels il y a des besoins désespérément urgents”, a-t-elle expliqué.
- L’archevêque Francis Chullikatt, de la Représentation Permanente du Saint Siège auprès de l’ONU, a vigoureusement mis en garde contre un tel inversement des priorités : “Encourager des programmes internationaux d’assistance économique ayant pour but de financer des campagnes de stérilisation et de contraception, ainsi que subordonner l’assistance économique à la mise en place de tels campagnes est un affront à la dignité de la personne, à la famille et à la communauté humaine”, a-t-il affirmé.
- La table ronde était organisée et animée par C-FAM (éditeur du Friday Fax), Focus on the Family et Concerned Women of America. La Commission de la population et du développement s’est terminée ce vendredi. »
Intéressant, n’est-ce pas ? Ah ! j’allais oublier : est-ce que L’Osservatore Romano a parlé de cette agression de la représentante d’Obama contre le Saint-Siège ? Quelqu’un de mes lecteurs pourrait-il me renseigner ?
Quand l’athéisme est une croyance et la foi est logique. Un article inattendu d’un blog du Wall Street Journal :
How Easter Killed My Faith in Atheism
In the end, after I had thoroughly investigated the matter, I reached an unexpected conclusion: it would actually take more faith to maintain my atheism than to become a follower of Jesus.
And that’s why I’m now celebrating my 30th Easter as a Christian. Not because of wishful thinking, the fear of death, or the need for a psychological crutch, but because of the facts.
http://blogs.wsj.com/speakeasy/2011/04/16/how-easter-killed-my-faith-in-atheism/