Benoît XVI a réuni lundi dernier les chefs des dicastères (pour la première fois depuis le 12 novembre dernier) pour traiter de la vie religieuse. Plus spécifiquement, il semble – selon le vaticaniste Andrea Tornielli – que la réunion ait porté sur les communautés nouvelles. Bien que rien n’en ait officiellement filtré, selon Tornielli, il a été question de la nette distinction entre la vie laïque et la vie religieuse consacrée, de la séparation entre les communautés masculines et les communautés féminines, de l’impossibilité pour un laïc d’exercer une juridiction sur un clerc et de la priorité de l’appartenance ecclésiale (et, notamment, de l’obéissance au magistère) sur l’appartenance communautaire.
Ces dernières décennies ont vu la naissance d’une remarquable profusion de nouvelles congrégations qui n’ont pas toutes su éviter les confusions et les risques dont il est ici question. Cette profusion est, en soi, une excellente nouvelle – notamment si l’on contemple le champ immense de la nouvelle évangélisation, dont il a également été question lors de cette réunion -, mais que le saint-siège, fort de sa sagesse séculaire et de l’esprit de discernement, se préoccupe des dangers et des confusions est tout autant une excellente nouvelle.