Cette année, aux États-Unis, le Jour de la St. Patrick tombera le mardi 17 mars. Dans de très nombreuses
villes où existent des communautés et des associations d’Américains d’origine irlandaise, se dérouleront toutes sortes de manifestations et notamment les fameuses « parades », ces
défilés dans les grandes artères des villes.
À Scranton, en Pennsylvanie, existent trois associations d’Américains d’origine irlandaise qui se préparent à cette célébration laquelle comporte toujours une dimension religieuse, évidemment
catholique.
Cette année, l’évêque de Scranton, Mgr Joseph F. Martino (photo), a fait savoir par lettre aux trois associations que « déterminé à éviter tout scandale » si ces
associations « d’une manière ou d’une autre » avaient l’intention « d’honorer des personnalités publiques pro-avortement » en leur accordant une place éminente dans la « parade
» ou sur la tribune officielle pour s’y exprimer dans un contexte où « l’Église catholique pourrait paraître impliquée dans ces honneu
rs rendus », il était résolu à fermer sa cathédrale Saint-Pierre à ces
associations pour la messe matinale de la St. Patrick qui ouvre traditionnellement les célébrations de cette journée !
Ce n’est pas la première fois que Mgr Martino, évêque de Scranton depuis 2003, manifeste son orthodoxie doctrinale comme en témoignent les quelques exemples qui suivent :
– Le 11 avril 2004, il déclarait dans un entretien à la presse qu’il envisageait « de façon très, très sérieuse » de refuser la Communion aux politiciens ayant soutenu le « droit » à
l’avortement.
– Le 29 septembre de la même année, il écrivait dans le journal diocésain de Scranton : « Un catholique serait indigne de recevoir la Sainte Communion s’il votait
délibérément pour un candidat parce que précisément ce candidat a une position laxiste sur
l’avortement ».
– Le 15 septembre 2005, il écrivait dans une lettre pastorale : « Je ne tolérerai pas qu’un politicien se dise catholique fidèle s’il n’est pas authentiquement pro-vie ».
– Le 30 septembre 2008, dans une autre lettre pastorale lue dans toutes les paroisses, il expliquait aux électeurs catholiques qu’à part l’avortement, les autres questions présentant un caractère
de gravité morale étaient l’euthanasie et la manipulation des cellules souches embryonnaires, et point d’autres.
– Le 19 octobre de la même année, en pleine campagne des Présidentielles, il faisait une visite impromptue à une réunion de catholiques de son diocèse pour les critiquer, et à travers eux,
critiquer la position équivoque du document Faithful Citizenship de la Conférence épiscopale mettant sur le même plan l’avortement ou l’euthanasie, avec la torture ou le racisme.
Dans son diocèse, leur déclara-t-il, le munus docendi est sien et en aucun cas celui de la Conférence épiscopale.
– Le 15 janvier de cette année il publiait une lettre pastorale encourageant les fidèles du diocèse à faire tout leur possible pour bloquer le Freedom of Choice Act (FOCA).
– Tout récemment, le 5 février, il admonestait par lettre le sénateur démocrate “catholique” de Pennsylvanie Robert “Bob” Casey pour « sa coopération avec le mal » en refusant de
voter contre le financement public de l’avortement accordé aux organismes de “planning familial” étrangers.
villes où existent des communautés et des associations d’Américains d’origine irlandaise, se dérouleront toutes sortes de manifestations et notamment les fameuses « parades », ces
défilés dans les grandes artères des villes.
À Scranton, en Pennsylvanie, existent trois associations d’Américains d’origine irlandaise qui se préparent à cette célébration laquelle comporte toujours une dimension religieuse, évidemment
catholique.
Cette année, l’évêque de Scranton, Mgr Joseph F. Martino (photo), a fait savoir par lettre aux trois associations que « déterminé à éviter tout scandale » si ces
associations « d’une manière ou d’une autre » avaient l’intention « d’honorer des personnalités publiques pro-avortement » en leur accordant une place éminente dans la « parade
» ou sur la tribune officielle pour s’y exprimer dans un contexte où « l’Église catholique pourrait paraître impliquée dans ces honneu
rs rendus », il était résolu à fermer sa cathédrale Saint-Pierre à ces
associations pour la messe matinale de la St. Patrick qui ouvre traditionnellement les célébrations de cette journée !
Ce n’est pas la première fois que Mgr Martino, évêque de Scranton depuis 2003, manifeste son orthodoxie doctrinale comme en témoignent les quelques exemples qui suivent :
– Le 11 avril 2004, il déclarait dans un entretien à la presse qu’il envisageait « de façon très, très sérieuse » de refuser la Communion aux politiciens ayant soutenu le « droit » à
l’avortement.
– Le 29 septembre de la même année, il écrivait dans le journal diocésain de Scranton : « Un catholique serait indigne de recevoir la Sainte Communion s’il votait
délibérément pour un candidat parce que précisément ce candidat a une position laxiste sur
l’avortement ».
– Le 15 septembre 2005, il écrivait dans une lettre pastorale : « Je ne tolérerai pas qu’un politicien se dise catholique fidèle s’il n’est pas authentiquement pro-vie ».
– Le 30 septembre 2008, dans une autre lettre pastorale lue dans toutes les paroisses, il expliquait aux électeurs catholiques qu’à part l’avortement, les autres questions présentant un caractère
de gravité morale étaient l’euthanasie et la manipulation des cellules souches embryonnaires, et point d’autres.
– Le 19 octobre de la même année, en pleine campagne des Présidentielles, il faisait une visite impromptue à une réunion de catholiques de son diocèse pour les critiquer, et à travers eux,
critiquer la position équivoque du document Faithful Citizenship de la Conférence épiscopale mettant sur le même plan l’avortement ou l’euthanasie, avec la torture ou le racisme.
Dans son diocèse, leur déclara-t-il, le munus docendi est sien et en aucun cas celui de la Conférence épiscopale.
– Le 15 janvier de cette année il publiait une lettre pastorale encourageant les fidèles du diocèse à faire tout leur possible pour bloquer le Freedom of Choice Act (FOCA).
– Tout récemment, le 5 février, il admonestait par lettre le sénateur démocrate “catholique” de Pennsylvanie Robert “Bob” Casey pour « sa coopération avec le mal » en refusant de
voter contre le financement public de l’avortement accordé aux organismes de “planning familial” étrangers.
Un courage réconfortant. La parole de vérité…