Cela fait exactement deux semaines aujourd’hui que je n’ai rien “posté”. Faute de temps, rassurez-vous… Mais j’étais à Florence du 1er
au 4 juillet pour assister, le 2, aux ordinations subdiaconales et diaconales conférées – respectivement à cinq et deux séminaristes de l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre de
Gricigliano –, par Mgr John B. Meeking, évêque émérite de Christchurch (Nouvelle Zélande), dans la très belle mais déjà trop petite chapelle du séminaire, puis le lendemain aux deux
ordinations sacerdotales de diacres de cet Institut, des mains de l’archevêque Raymond L. Burke, le tout nouveau Préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique, dans
l’église Saint-Miche
l et Saint-Gaëtan de Florence. Vous trouverez ici quelques impressions
sur ces ordinations sacerdotales suivies d’une heure d’entretien avec l’archevêque émérite de St. Louis (Missouri). [Puis-je, en
passant, vous suggérer de vous inscrire sur la “liste de diffusion” du blogue du site de L’Homme Nouveau ? Il y a déjà beaucoup à lire et de nombreux articles y seront mis tout au long
de cet été, un été “chaud” pour l’Église d’Angleterre et la Communion anglicane en général, comme je tâche de l’expliquer dans un long article que j’ai rédigé hier et que l’on peut lire – au
format PDF – depuis ce matin].
Le prélat a bien voulu répondre à plusieurs de nos questions, lors d’une interview de 17 minutes qui sera publiée dans une livraison de la rentrée de L’Homme Nouveau (notre
photo), la première accordée à un organe de presse de langue française par le nouveau Préfet de la Signature apostolique. Mais il y eut aussi beaucoup de “off record” que je
me dois de garder pour moi. Tout ce que j’en puis dire, c’est que ces propos privés de l’archevêque ont amplement confirmés ce qu’un suivi attentif de la vie de l’archidiocèse de St. Louis avait
pu m’apprendre depuis des années : dans son rôle de gouvernement, d’enseignement et de sanctification, Mgr Burke fut un évêque de toute première grandeur pour son diocèse mais aussi pour
l’Église aux États-Unis : son départ est évidemment une perte sensible pour St. Louis et pour le catholicisme américain, mais c’est tout aussi évidemment un cadeau pour l’Église universelle.
Homme sérieux, réfléchi et pondéré, Mgr Burke ne manque toutefois pas d’un discret humour qui a émaillé ses propos lors de nos échanges, comme les émaillèrent aussi quelques sonores éclats
de rire… Nous reparlerons de Mgr Burke, dans ce blogue bien sûr, mais aussi dans le sens que l’homme fera parler de lui dans les mois et les années qui viennent, et pas seulement parce
qu’il sera nécessairement élevé à la dignité de cardinal par Benoît XVI au plus prochain consistoire, mais parce qu’à 60 ans tout juste (il est né le 30 juin 1948), et si Dieu le veut, ce
“bloc” d’orthodoxie devrait apporter, et de bien des manières, de signalés et surprenants services à l’Église. Beaucoup l’espèrent, et pas seulement sur ce blogue…
Je ne voudrais pas achever cette sorte de “carte postale” de mon équipée florentine, sans évoquer d’autres rencontres faites lors de séjour et notamment d’Américains qui, tant clercs que laïcs,
étaient fort nombreux, ce qui n’a pas laissé de me surprendre mais, à la réflexion, le poids des Américains à la Curie romaine (Stafford, Levada, Burke…) ne l’emporte-t-il
pas sur celui de toutes les autres nations, l’italienne exceptée ? Je laisse cela à votre méditation…
au 4 juillet pour assister, le 2, aux ordinations subdiaconales et diaconales conférées – respectivement à cinq et deux séminaristes de l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre de
Gricigliano –, par Mgr John B. Meeking, évêque émérite de Christchurch (Nouvelle Zélande), dans la très belle mais déjà trop petite chapelle du séminaire, puis le lendemain aux deux
ordinations sacerdotales de diacres de cet Institut, des mains de l’archevêque Raymond L. Burke, le tout nouveau Préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique, dans
l’église Saint-Miche
l et Saint-Gaëtan de Florence. Vous trouverez ici quelques impressions
sur ces ordinations sacerdotales suivies d’une heure d’entretien avec l’archevêque émérite de St. Louis (Missouri). [Puis-je, en
passant, vous suggérer de vous inscrire sur la “liste de diffusion” du blogue du site de L’Homme Nouveau ? Il y a déjà beaucoup à lire et de nombreux articles y seront mis tout au long
de cet été, un été “chaud” pour l’Église d’Angleterre et la Communion anglicane en général, comme je tâche de l’expliquer dans un long article que j’ai rédigé hier et que l’on peut lire – au
format PDF – depuis ce matin].
Le prélat a bien voulu répondre à plusieurs de nos questions, lors d’une interview de 17 minutes qui sera publiée dans une livraison de la rentrée de L’Homme Nouveau (notre
photo), la première accordée à un organe de presse de langue française par le nouveau Préfet de la Signature apostolique. Mais il y eut aussi beaucoup de “off record” que je
me dois de garder pour moi. Tout ce que j’en puis dire, c’est que ces propos privés de l’archevêque ont amplement confirmés ce qu’un suivi attentif de la vie de l’archidiocèse de St. Louis avait
pu m’apprendre depuis des années : dans son rôle de gouvernement, d’enseignement et de sanctification, Mgr Burke fut un évêque de toute première grandeur pour son diocèse mais aussi pour
l’Église aux États-Unis : son départ est évidemment une perte sensible pour St. Louis et pour le catholicisme américain, mais c’est tout aussi évidemment un cadeau pour l’Église universelle.
Homme sérieux, réfléchi et pondéré, Mgr Burke ne manque toutefois pas d’un discret humour qui a émaillé ses propos lors de nos échanges, comme les émaillèrent aussi quelques sonores éclats
de rire… Nous reparlerons de Mgr Burke, dans ce blogue bien sûr, mais aussi dans le sens que l’homme fera parler de lui dans les mois et les années qui viennent, et pas seulement parce
qu’il sera nécessairement élevé à la dignité de cardinal par Benoît XVI au plus prochain consistoire, mais parce qu’à 60 ans tout juste (il est né le 30 juin 1948), et si Dieu le veut, ce
“bloc” d’orthodoxie devrait apporter, et de bien des manières, de signalés et surprenants services à l’Église. Beaucoup l’espèrent, et pas seulement sur ce blogue…
Je ne voudrais pas achever cette sorte de “carte postale” de mon équipée florentine, sans évoquer d’autres rencontres faites lors de séjour et notamment d’Américains qui, tant clercs que laïcs,
étaient fort nombreux, ce qui n’a pas laissé de me surprendre mais, à la réflexion, le poids des Américains à la Curie romaine (Stafford, Levada, Burke…) ne l’emporte-t-il
pas sur celui de toutes les autres nations, l’italienne exceptée ? Je laisse cela à votre méditation…