Maison Blanche (notre photo), offrait, lors d’un point de presse, quelques commentaires d’intérêt que voici.
Quand le président Bush recevra le pape à la Maison Blanche, à 16 h 30 (heure de Paris) aujourd’hui mercredi « il dira au Saint
Père que des millions d’Américains ont prié aux intentions de cette visite. Il dira aussi au Saint Père que la nation qu’il visite est une nation qui prie et qui accueille ceux qui croient. Il
lui dira que le cœur des Américains est ouvert au message d’espérance du Saint Père. Et ce dernier entendra le Président lui dire que l’Amérique et le monde ont besoin d’entendre ce message : que
Dieu est amour, que la vie humaine est sacrée et que nous devons tous nous conduire selon la loi morale commune, que nous avons tous l’obligation de prendre soin de nos frères et de nos sœurs
dans le besoin, que ce soit chez nous ou partout ailleurs ».
Évoquant la réception à la Maison Blanche, Dana Perino précise « que ce sera l’une des plus importantes cérémonies d’accueil d’un
chef d’État jamais tenue à la Maison Blanche ». Douze mille invités se presseront en effet sur la pelouse du portique sud – au printemps de l’année dernière, il n’y en avait que sept mille
pour la reine Élisabeth II. « Et l’on s’attend à des conditions météorologiques exceptionnelles ». Chacun aura en effet remarqué le ciel azuréen au-dessus de Washington lors de
l’arrivée hier du Saint Père sur la base d’Andrews, ce qui est peu fréquent à cette époque.
Abordant les thèmes que le Président pourrait traiter dans son allocution de bienvenue, Dana Perino estime qui recouperont certains de ceux que le pape évoque lui-même, George
Bush et Benoît XVI « partageant des engagements et des valeurs communs, comme les droits humains, la dignité de la personne humaine ; ils mènent un combat commun contre l’idéologie
extrémiste, particulièrement dans le monde musulman – le pape n’a pas été lui non plus à l’abri des critiques des extrémistes – et ainsi, le Président et le pape ont le même désir de travailler
ensemble pour combattre le terrorisme ».
Interrogée sur la question de la guerre en Irak, Dana Perino pense « qu’il ne faut pas s’attendre à un échange prolongé entre les deux responsables sur ce sujet ». En effet, les
deux positions sont claires et sont loin d’être “partagées” entre le pape et George W. Bush…