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Le choix annoncé le 5 novembre dernier par le président George W. Bush de Mary Ann Glendon comme futur ambassadeur des
États-Unis près le Saint-Siège en remplacement de Francis Rooney, nommé en 2005 (cf. americatho.over-blog.com/article-13630677.html), vient d’être approuvé, mercredi soir, 19 décembre, par le Sénat américain, mettant fin au suspense dû à l’opposition de plusieurs
sénateurs, tant républicains que démocrates, au choix du chef de l’exécutif. Des sénateurs républicains reprochaient à ce professeur de droit présidente de l’Académie pontificale des
sciences sociales, d’avoir été conseiller politique de Mitt Romney, candidat à l’investiture du Parti Républicain pour les présidentielles de 2008, jugé non suffisamment
conservateur sur les questions sociales. Les sénateurs démocrates, désormais majoritaires à la Chambre haute, quant à eux, “chauffés” par l’association Catholics for Free Choice
(un lobby “catholique” pro-avortement condamné par les évêques américains), ne voyaient pas d’un très bon œil cette militante indiscutablement pro-vie. Il ne s’agissait pourtant pas d’une
“nomination” à la Cour suprême, mais plus modestement de la désignation d’un nouvel ambassadeur auprès du Saint-Siège. Les sénateurs ont fini par admettre que l’enjeu n’était pas aussi
considérable que l’affirmaient quelques lobbys ou sites internet. Ils ont donc confirmé, sans opposition et sans guère de brouhaha médiatique, le choix de George W. Bush.
Toutefois, la date de prise de fonction n’a pas encore été précisée.