L’abbé Guillaume de Tanoüarn a lu le livre de Benoît XVI, Lumière du monde, et a noté quelques passages concernant la célébration de la messe traditionnelle. Il a évoqué cette question sur son Metablog. En voici un extrait : je voudrais vous communiquer très simplement une petite trouvaille, faite, à relecture dans le livre de […]
Vu de mon bout de banc de catho lambda mais qui a la chance depuis quelques années de pouvoir bénéficier de messes “motu propio”, je suis effectivement peinée lorsqu’il m’arrive de me retrouver à la célébration d’une eucharistie “ordinaire” et de constater maintenant que je connais le rite “extraordinaire” ce dont sont privés les prêtres officiant parfois jeunes et les fidèles. Je comprends aussi combien des prêtres anciens ayant du se soumettre à cette dictature de la néo-liturgie ont pu souffrir et combien d’autres ayant suivi l’air du temps peuvent “par réaction” (admettre une erreur n’est pas toujours facile même si c’est finalement toujours libératoire) s’accrocher à ces 40 ans de coupure dans l’histoire de l’Église. Je discute aussi avec des vieilles dames “grenouilles de bénitier” qui approchant les quatre vingts ans me disent: le latin, jamais. Et puis j’aime pas ce pape. Il ferait mieux de s’occuper d’autres choses que de remettre le latin qui est complétement dépassé. Tristesse, oui, tristesse. Toutes proportions gardées, c’est un peu comme ces femmes ayant largement dépassé la cinquantaine et ayant vécu les folles années de liberté sexuelle et des conséquences sur les maternités qu’elles ont refusées et qui leur sont désormais impossibles qui vont défendre bec et ongles l’avortement sinon point de salut en réaction à leurs souffrances qu’elles ne veulent avouer.