Un point de vue vraiment chrétien ? |
BioEdge relève ce signe des temps dans la presse britannique : le Journal of Animal Ethics, nouvelle revue dirigée par le pasteur protestant et professeur Andrew Linzey, d’Oxford, publie dans son premier éditorial un appel à cesser d’appeler les animaux des « pets », terme qui n’a rien de scatologique mais qui désigne les animaux domestiques en anglais, mélange de « chéri » et de « flatter ».
Le mot est « insultant », assure l’édito. Qu’il soit chien, chat ou perruche l’animal domestique devrait être gratifié du vocable « animal compagnon » tandis que son propriétaire pourrait être désigné comme « soignant humain ».
Faudrait même voir à éliminer le terme « propriétaire » puisqu’il renvoie vers une époque révolue, « un âge antérieur où les animaux étaient précisément cela : des objets de propriété, des machines ou des choses à utiliser sans contraintes morales »
Ne parlons pas non plus d’animaux sauvages, mais d’animaux « vivant en liberté ».
J’en reste bouche-bée…