Piazza della Pilotta, à Rome, dans la communauté des professeurs jésuites, en poste ou émérites, de l’Université Grégorienne, les confrères du P. Karl Becker, consulteur à la Congrégation pour la Doctrine de la foi, l’un des théologiens chargés des colloques avec la FSSPX, ont noté sa très visible satisfaction. Même si le savant jésuite reste totalement hermétique sur le contenu des conversations, l’indication, certes très modeste, est intéressante.
De même que celle de ce témoin qui, hier, lundi 11 avril, a aperçu la délégation des représentants de la FSSPX, menée par Mgr de Galarreta, dans les cours pavées qui mènent de la Maison Sainte-Marthe, derrière la Sacristie de Saint-Pierre, à l’entrée nord du Saint-Office.
Il est, me semble-t-il, dans l’ordre des choses et dans l’intérêt évident des parties (pour ne rien dire de celui de l’Église), que ces échanges doctrinaux, qui ont toutes les apparences d’une grande régularité, soient doublés de négociations pratiques et canoniques au plus haut niveau.
L’événement espéré serait d’ailleurs, à ce stade du Pontificat, le meilleur correctif de décisions un peu surprenantes, du type Assise III. Les conséquences pratiques de la reconnaissance de l’œuvre fondée par Mgr Lefebvre, disais-je dans un article du 31 mars, seront dans la droite ligne du Motu Proprio Summorum Pontificum.
Une idée : pourquoi ne pas lancer une campagne de rosaires pour aider Mgr Fellay à saisir le moment historique que pourrait organiser le Pape ?