La Human Fertilisation and Embryology Authority (HFEA) britannique a révélé ces derniers jours qu’un nombre sans précédent de femmes seules recourt désormais à la fécondation in vitro, faute de trouver l’homme parfait. La trentaine passée, craignant de rester sans enfant (la bio-panique), éventuellement en ménage avec un homme qui ne veut pas s’engager dans la paternité, elles décident d’agir seules et recourent au don de sperme en faisant appel à leurs amis ou connaissances… La HFEA en a dénombré 536 en 2005 contre 215 il y a cinq ans : un chiffre restreint mais il faut savoir que la fécondation artificielle est aux termes de la loi britannique réservée aux couples (un homme, une femme).
Cela n’a pas empêché des lesbiennes d’obtenir le traitement : 156 femmes en 2005 contre 36 en 2000.
Le gouvernement socialiste de Tony Blair envisage de toute façon de lever l’interdiction de traiter les femmes seules pour ne pas être taxé de « discrimination ».
Globalement, le recours à la fécondation in vitro, procédé extrêmement pénible et onéreux, est en hausse au Royaume-Uni : près de 39 000 traitements en 2005, suivis par un couple sur six désirant procréer.
Source : Telegraph.