Nous relayons l’appel lancé sur le Salon Beige concernant la Maison d’Education Pauline Jaricot qui subit depuis plusieurs mois une pression administrative. Le rectorat avait interdit son ouverture l’an dernier avant que l’école l’obtienne en référé. Elle s’est vue aussi opposé ses derniers mois deux arrêtés préfectoraux.
La Maison d’Education Pauline Jaricot est un collège pour jeunes filles situé en région lyonnaise dont l’aumônerie est assurée par les capucins de Morgon. Pour sa première année en 2024-2025, l’école comptait une douzaine d’élèves.
La Maison d’éducation Pauline Marie Jaricot, située dans l’Ain, vient de recevoir un nouvel arrêté préfectoral de fermeture temporaire. Cette décision s’inscrit dans une série de pressions administratives qui, loin d’être des démarches isolées, traduisent une véritable volonté de mettre en péril notre établissement et, avec lui, l’avenir de nos élèves et de nos enseignants.
Depuis son ouverture il y a un an à peine, notre école a fait l’objet d’une attention administrative sans précédent : deux inspections, quatre mises en demeure et deux arrêtés préfectoraux. Cet acharnement nous frappe de plein fouet, alors même que nous avons toujours manifesté notre bonne volonté et notre souci de travailler dans la clarté et la conformité.
Derrière ce bras de fer administratif, c’est bien plus qu’un établissement qui est visé : c’est le droit des familles à choisir librement l’éducation de leurs enfants. Car nous le savons désormais, ce qui nous arrive aujourd’hui touchera tôt ou tard d’autres écoles hors contrat de la région. Nous sommes en première ligne, mais d’autres suivront si nous ne résistons pas collectivement.
Malgré ces attaques répétées, notre établissement reste debout et vaillant. Mais nous avons besoin de vous. Car, à une semaine de la rentrée, alors que notre équipe éducative se prépare à accueillir nos élèves avec sérieux et enthousiasme, nous devons en parallèle consacrer une énergie considérable à répondre aux attaques incessantes, à défendre notre droit d’exister et à garantir la continuité de notre mission éducative.