O mon Dieu, Trinité que j’adore… Mystère de foi et mystère d’amour
Chers fidèles,
Par quelle invocation débute le Sacrifice de la Messe ?
Au nom de qui avons-nous été baptisés ?
Par quoi commençons-nous toutes nos prières ?
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.
Le dogme fondamental, premier, auquel tout se ramène dans le christianisme, est celui de la Sainte Trinité. Pourtant, comme l’affirme saint Paul, ce mystère central de notre religion nous dépasse infiniment. Et le catéchisme enseigne de même que le mystère de la Sainte Trinité ne peut être connu par la seule raison humaine.
Si Dieu en effet a laissé des traces de son être trinitaire dans la création et dans l’Ancien Testament, la profondeur de son être – comme Trinité sainte – constitue un mystère inaccessible à notre seule raison, et même inaccessible à la foi du peuple hébreu avant l’Incarnation du Fils de Dieu et l’envoi du Saint-Esprit.
Il nous faut alors affirmer que ce mystère a été révélé par Jésus Christ et qu’il est de plus à la source de tous les autres mystères.
Mystère de foi, certes, mais surtout mystère d’amour, que celui de la Sainte Trinité. Amour du Père dans la Création, amour du Fils dans la Rédemption et amour du Saint-Esprit dans notre sanctification.
Au terme du cycle liturgique centré sur l’Incarnation, après avoir fêté Pâques et la Pentecôte, l’Église nous invite à célébrer ce mois-ci, lors d’une fête spéciale, ce mystère de la Sainte Trinité. Que ce soit pour nous l’occasion de faire monter nos actions de grâces vers Dieu, Père Fils et Saint-Esprit, vers ce Dieu qui nous a créés, qui nous a rachetés et qui maintenant veut nous sauver.
« O mon Dieu, Trinité que j’adore… Pacifiez mon âme. Faites-en votre ciel, votre demeure aimée et le lieu de votre repos. » (Sainte Elisabeth de la Trinité)
Abbé Arnaud Evrat, FSSP
Extrait du Bulletin Introibo (n°200, Juin 2025), bulletin des fidèles attachés à la messe traditionnelle du diocèse de Lausanne-Genève-Fribourg