Rédactrice en chef à La Croix jusqu’en 2024, Isabelle de Gaulmyn fait partie des 20 nouveaux membres du Comité consultatif national d’éthique (CCNE). Elle succède à l’ancienne directrice du quotidien, Dominique Quinio, pour faire entendre la « sensibilité catholique » sur les grands enjeux médico-sociaux.
Nommée par un décret du 14 mai, elle a été désignée par le président de la République au titre de son appartenance « aux principales familles philosophiques et spirituelles » représentées au sein de l’instance chargée de formuler des « avis » sur les enjeux éthiques posés par les sciences de la vie et de la santé.
Spécialiste du relativisme, son oui n’est pas un oui et son non est un non, mais… :
« Sur tous les grands sujets de bioéthique, de l’IVG à la fin de vie en passant par la procréation médicalement assistée ou la gestation pour autrui, le débat public s’organise trop souvent autour d’un conflit entre les pour et les contre. L’intérêt d’une parole chrétienne est d’introduire de la complexité et le souci de conjuguer dans l’équilibre les valeurs d’autonomie, de solidarité et de dignité. Non au nom du dogme religieux mais de l’intérêt général et de l’attention due aux plus vulnérables. »
Isabelle de Gaulmyn fait éprouver tristesse et dégoût à des prêtres catholiques au point que Mgr Aillet avait proposé de boycotter ce canard.