L’Ordinariat, institué par le Pape Pie XII en 1954, célèbre ses 70 ans d’existence au service des fidèles orientaux résidant en France et qui n’ont pas d’évêque propre.
Cette rencontre, présidée par Mgr Laurent Ulrich, Ordinaire des catholiques orientaux en France avec Mgr Pascal Gollnisch, vicaire général de l’Ordinariat, réunira le conseil permanent des évêques de France avec le clergé et des fidèles catholiques orientaux. Cet événement marquera sept décennies de mission au service des Églises orientales dans l’Hexagone.
À travers elles, l’Ordinariat offre une fenêtre unique sur des enjeux tels que :
- La mise en valeur d’autres visages de l’église catholique dont l’Ordinariat préserve et valorise l’identité.
- L’implantation et le rayonnement de paroisses orientales en France
- L’accueil des réfugiés et leur intégration dans la société française.
- La préservation d’un patrimoine immatériel menacé par les crises politiques et humanitaires au Moyen-Orient
« Ces 70 ans sont un temps de gratitude et d’espérance pour notre communauté. Nous vous attendons nombreux pour célébrer ensemble ce jubilé exceptionnel »
Le premier Ordinaire fut le cardinal Feltin, qui érigea la plupart des paroisses de rite oriental en France et nomma leurs premiers curés. L’Ordinariat a juridiction sur les paroisses orientales, et travaille en relation étroite avec le dicastère pour les Églises orientales (à Rome), les Patriarches et les visiteurs apostoliques pour l’Europe, ainsi que les diocèses latins dans lesquels se trouvent des communautés orientales. L’Ordinariat est équiparé à un diocèse personnel.
L’institution est née en réponse à l’exode massif des communautés orientales en France au milieu du XXe siècle. Irak, Syrie, Liban, Érythrée : les Églises orientales ont été particulièrement touchées par les drames que traverse le Moyen-Orient. En France, les prêtres et fidèles des Églises orientales dépourvues d’évêques sont sous la juridiction de l’Ordinariat des catholiques orientaux.
L’Ordinariat rassemble aujourd’hui près de 150 000 fidèles des Églises chaldéenne, syriaque, melkite, mais aussi les syro-malabars, les guèzes érythréens, les coptes catholiques, les gréco-catholiques roumains, les gréco-catholiques hellènes et les russes byzantins catholiques.
L’Ordinariat joue un rôle central dans l’accueil des fidèles réfugiés, souvent pris en charge par les paroisses orientales. Seules les Églises arménienne, ukrainienne et, plus récemment, maronite ont leur propre évêque.