Evoquant l’anniversaire du Concile de Nicée, Philippe Maxence écrit dans son éditorial de L’Homme Nouveau :
[…] Mais, puisque nous sommes dans l’année anniversaire du concile de Nicée, comment taire qu’Arius n’est pas mort et qu’il campe dans nos esprits et dans nos mentalités de catholiques ? La divinité du Christ n’est certes pas explicitement niée, mais elle est réduite à n’être qu’un mythe, une fable pour enfants, une donnée sans consistance.
L’horizontalisme s’est abattu sur le catholicisme et, partant, sur Jésus-Christ, réduit à la figure d’un grand modèle en humanité. Décisions synodales, déclarations épiscopales, homélies presbytérales sont tellement imprégnées de cet humanitarisme réducteur que l’on se met (presque) à rêver qu’un nouveau Maurice Clavel ait le courage de crier : « Dieu est Dieu, nom de D… »
Si nous devons garder un trésor à l’esprit tout au long de cette année 2025, c’est bien que le Christ est Dieu. Notre foi y est engagée et elle ne permet aucune abdication, aucune compromission, aucune capitulation.