Sur le site de l’Homme Nouveau (Article paru en janvier 2024), l’abbé Thierry Blot évoque l’Année Sainte qui s’est ouverte ces jours-ci.
Rappelons que l’Année Jubilaire, aussi connue sous le nom d’Année Sainte, remonte à l’an 1300. Elle est célébrée à intervalles réguliers, tous les vingt-cinq ans depuis 1450. Il existe aussi des jubilés dits « extraordinaires » proclamés à certaines occasions spéciales. Les deux dernières : sous le pontificat de saint Jean-Paul II, en 1983, le jubilé de la Rédemption pour le 1950e anniversaire de la mort et de la résurrection de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et en 2016, sous le pontificat actuel, le jubilé de la Miséricorde.
Rappelons les principales caractéristiques d’une Année Sainte :
- l’indulgence plénière: elle est la remise de la peine temporelle due pour les péchés déjà absous par le sacrement de pénitence. Les conditions en vue d’obtenir cette indulgence sont contenues dans le Rituel pour la célébration du Jubilé.
- L’ouverture d’une Porte Sainte dans les quatre basiliques majeures romaines, à commencer par celle de la basilique Saint-Pierre. Traverser la Porte Sainte est le signe de la repentance en vue d’une vie nouvelle et plus sainte. Si la bulle d’indiction ne parle pas de Portes Saintes dans les diocèses, le Pape souhaite néanmoins que ce jubilé puisse être célébré partout.
- L’appel à la conversion, la pénitence et la réconciliation avec Dieu et le prochain.
- Le pèlerinage : l’Année Sainte est une période où les fidèles sont encouragés à entreprendre un pèlerinage, particulièrement à Rome. C’est un temps de prière et de renouvellement spirituel.
Selon la tradition, la Porte Sainte de la basilique Saint-Pierre du Vatican est ouverte le 24 décembre 2024. Le dimanche suivant, le 29 décembre 2024, le Pape ouvre la Porte Sainte en la cathédrale Saint-Jean-de-Latran qui a fêté le 1700e anniversaire de sa dédicace, le 9 novembre 2024. Puis, le 1 janvier 2025, en la solennité de Marie Mère de Dieu, sera ouverte la Porte Sainte de la basilique Sainte-Marie-Majeure. Enfin, le dimanche 5 janvier, la Porte Sainte de la basilique majeure de Saint-Paul-hors-les-Murs sera ouverte. Ces trois dernières portes saintes seront fermées au plus tard le dimanche 28 décembre 2025.
Il est prévu que, le dimanche 29 décembre 2024, dans toutes les cathédrales et co-cathédrales, les évêques diocésains célébreront la Sainte Messe pour l’ouverture solennelle de l’Année Jubilaire, et que, à cette occasion, l’indulgence jubilaire sera annoncée au peuple, indulgence qui pourra être obtenue, dans les diocèses, selon les prescriptions contenues dans le Rituel pour la célébration du Jubilé. L’Année Sainte s’achèvera le dimanche 28 décembre 2025 dans les diocèses. Pour toute l’Église, le Jubilé ordinaire se terminera par la fermeture de la Porte Sainte de la basilique papale de Saint-Pierre du Vatican, le 6 janvier 2026, Épiphanie du Seigneur.
Au cours de l’Année Sainte, le Pape souligne l’importance d’un anniversaire commun à tous les chrétiens : on célébrera le 1700e anniversaire du premier grand Concile œcuménique, le Concile de Nicée (325), qui eut pour mission de préserver l’unité gravement menacée par la négation de la divinité de Jésus-Christ et de son égalité avec le Père. Les évêques avaient proclamé la foi de l’Eglise dans le Symbole des Apôtres, qui fut complété lors du concile de Constantinople de 381, et que les catholiques professent au cours de la sainte Messe dominicale.
C’est sûr, nous fidèles catholiques, passablement désorientés par des prélats incompétents et incapables d’être à la hauteur de leur mission, au Vatican, pour commencer, sommes là pour renflouer les caisses de cet Etat “dirigé” par de tels prélats avec à leur tête un “Monsieur tout blanc” (tiens ! cela me rappelle une chanson de Léo Ferré) qui discréditent et déshonorent cette institution divine qu’est l’Eglise par la corruption, le gaspillage, la démagogie : tout ce que rejette NSJC qui pourtant a demandé à ces successeurs des Apôtres de tenir leurs promesses avant qu’Il ne revienne sur la Terre et y retrouver la foi.
Dans ces conditions, cette “Année Sainte” à Rome, ce sera sans moi. Je garde mon argent pour d’autres oeuvres qui sont là pour que la foi, l’espérance et la charité animent les chrétiens à travers le monde qui attendent le retour de Jésus-Christ. Je le répète : pas pour renflouer les caisses de tels prélats, y compris le premier d’entre eux. Merci.