Le cardinal Cupich s’en est donc pris à l’agenouillement pendant la communion. Non seulement Vatican II n’a rien dit contre, mais la Présentation générale du Missel romain prévoit expressément dans son numéro 160 cet agenouillement, sans s’y opposer au nom de quelconques difficultés quant à la procession des fidèles:
Il n’est pas permis aux fidèles de prendre eux-mêmes le pain consacré ou le calice, encore moins de se le transmettre de main en main. Les fidèles communient à genoux ou debout, selon ce qu’aura établi la Conférence des évêques. Quand ils communient debout, il leur est recommandé, avant de recevoir le Sacrement, de faire un geste de vénération approprié, que la Conférence des évêques aura établi.
C’est peut-être mal connaître l’histoire de la liturgie depuis l’Antiquité, en Occident, mais aussi en Orient, où l’agenouillement est parfois pratiqué avant la communion.