RCF Strasbourg publie début septembre l’état des effectifs du séminaire diocésain de Strasbourg – 14 séminaristes, dont deux entrées, et du séminaire Redemptoris Mater du chemin néo catéchuménal qui existe depuis 2001 – sept, souvent issus d’Amérique Latine.
“Il est loin le temps où les immenses bâtiments du 2 rue des Frères jouxtant la cathédrale de Strasbourg abritaient des centaines de séminaristes. 250 ans après sa fondation dans la capitale alsacienne, le séminaire Sainte-Marie-Majeure accueille cette année 14 jeunes hommes souhaitant devenir prêtres dans l’Église catholique d’Alsace, aussi appelés -« candidats au sacerdoce. »
Parmi eux, deux entrent en première année, et certains viennent d’autres séminaires. Il faut aussi noter les sept séminaristes qui vivent leur formation au séminaire Redemptoris Mater, dépendant du Chemin néocatéchuménal dans le quartier de la Montagne Verte à Strasbourg.
Malgré leur baisse significative, les familles chrétiennes restent le terreau privilégié de l’éclosion de la vocation sacerdotale, « ce qui ne garantit cependant pas leur soutien infaillible au choix de leur fils », comme le souligne le père René Fischer, recteur du séminaire diocésain de Strasbourg. Alors que la Conférence des évêques de France notait en 2023 un recul sur l’âge moyen de ces hommes, cette tendance se vérifie à Strasbourg avec une moyenne d’âge qui tourne autour de 26 et 27 ans. La plupart d’entre eux ont ainsi fait l’équivalent d’études au niveau de la licence (trois ans), un seul ayant enchaîné l’année de propédeutique (année de discernement avant l’entrée au séminaire) après son baccalauréat“.
Recteur depuis six ans, le père René Fischer indique qu’ils ont ” une foi profondément chevillée au corps et une vie de prière intense. » Il constate un ancrage spirituel « à l’inverse de ce qu’on a pu connaître à d’autres générations. »