Suite à la suspension de Christian Espeso, chef d’établissement de l’Immaculée-Conception de Pau, par le rectorat de Bordeaux, le 11 septembre, le Secrétariat général a dénoncé la sévérité d’une décision qui « apparaît à beaucoup comme démesurée », appelant l’État, « sans excès de pouvoir », à « être le garant des équilibres de la loi Debré ».
Lundi 23 septembre, Pierre-Vincent Guéret, le président de la Fnogec, qui représente les organismes gestionnaires des établissements privés et est partie prenante dans les négociations sociales, annonce :
« Le collège employeur de la branche établissement privés non lucratifs (EPNL) a suspendu à l’unanimité de ses membres toutes les négociations en sommant la Fep-CFDT de clarifier sa position hostile à l’enseignement catholique ».
Cette mesure inédite intervient après la publication d’un communiqué le 11 septembre du Secrétariat général. La Fep-CFDT, le premier syndicat du privé, y salue la mise à pied de Christian Espeso, dont elle dénonçait les agissements « depuis trois ans ». Le syndicat se pose en vigie du respect des valeurs de la République :
« C’est l’action des syndicats, tant au niveau local qu’au niveau national, ainsi que l’engagement du ministère et des rectorats qui peuvent permettre de sanctionner les chefs d’établissement qui entravent les règles ».