Lors de la vente du 25 juillet dernier aux enchères à Alençon, les prix étaient dans l’ensemble plus raisonnables que lors de la vente d’avril – où il est vrai beaucoup d’objets d’orfèvrerie exceptionnels étaient présentés. D’autres le seront dans la vente d’octobre prochain, notamment un calice et une patène de Bretagne du XVIIe siècle en vermeil.
Citons cependant quelques prix – tous indiqués hors frais, pour des objets liturgiques, notamment un carillon d’autel circulaire (lot 47) vendu 480 euros, un calice de cathédrale en vermeil (lot 52) 1200 euros, des gants liturgiques à 170 euros (lot 86), un ciboire des malades XVIIIe de l’orfèvre perpignais Paul I Massotta 340 euros (lot 104), un ornement rose tirant sur le violet, complet, à 1500 euros (lot 115), une lunule grand format de l’orfèvre Poussielgue-Rusand 800 euros (lot 134), un très important crucifix de chapelle en ivoire (lot 176) avec un certificat intra-communautaire 2200 euros, une paire d’anges d’autel en plâtre 1300 euros, deux pales brodées – une or et une blanche – 600 euros (lot 310) et une croix pectorale du chapitre cathédral de Bayeux, ornée d’émaux, 1400 euros. Une mitre, une ceinture d’évêque et une calotte de cardinal figuraient aussi parmi les objets vendus.
Un ornement or complet du XIXe, en état neuf – il est resté dans une caisse depuis le moment où il a été cousu ou quasi – est parti pour 4500 euros “dans une paroisse, pas dans un musée ou une collection privée” (lot 57). Une pale de calice XVIIe, brodée, a atteint 1500 euros à elle seule (lot 185) – autant qu’un chemin de croix de chapelle, avec des stations peintes, complet.