Tout en critiquant l’archevêque Carlo Maria Viganò et ses positions théologiques, Mgr Athanasius Schneider a soutenu que le pape François “augmenterait les divisions” dans l’Église s’il devait excommunier l’ancien nonce apostolique aux États-Unis.
“Je pense que le pape serait sage et prudent s’il n’excommuniait pas l’archevêque Viganò”
“Je pense qu’aujourd’hui l’Église a tellement de divisions internes qu’il serait imprudent, même s’il y a un motif canonique, de juger l’archevêque Viganò”.
“Même un aveugle perçoit que nous vivons une époque de grande confusion en ce qui concerne la clarté de la doctrine et de la morale”
Monseigneur John Kennedy, du Dicastère pour la doctrine de la foi, a accusé l’archevêque Viganò du crime canonique de schisme. Son Excellence est accusée d’avoir fait des déclarations publiques
“qui aboutissent à un déni des éléments nécessaires au maintien de la communion avec l’Église catholique, au déni de la légitimité du Pape François, à la rupture de la communion avec lui et au rejet du Concile Vatican II”.
Mgr Viganò, qui a été nonce apostolique aux États-Unis sous Benoît XVI et le pape François, a répondu en déclarant qu’il considérait ces accusations comme un “honneur” et a déclaré que sa défense de la Tradition était la même que celle de feu Mgr Marcel Lefebvre :
“Il y a cinquante ans, dans ce même Palais du Saint-Office, Mgr Marcel Lefebvre a été convoqué et accusé de schisme pour avoir rejeté Vatican II. Sa défense est la mienne, ses mots sont les miens et ses arguments sont les miens”.
Le vendredi 21 juin, Mgr Viganò a précisé qu’il ne s’était pas présenté au Dicastère pour la doctrine de la foi à Rome comme cela lui avait été demandé. Il a également annoncé qu’il n’avait pas l’intention de s’y rendre à l’avenir.
“Je n’ai pas l’intention de me soumettre à un procès spectacle dans lequel ceux qui sont censés me juger de manière impartiale pour défendre l’orthodoxie catholique sont en même temps ceux que j’accuse d’hérésie, de trahison et d’abus de pouvoir”.