Diane Montagna a obtenu des informations sur le texte du Vatican visant à restreindre la célébration de la messe traditionnelle. Si les Instituts seraient épargnés (sans doutes les Instituts de droit pontifical car pour les instituts de droit diocésain, comme les Missionnaires de la Miséricorde divine, on ignore à quelle sauce ils vont être avalés), les prêtres diocésains seraient strictement interdits de toute célébration traditionnelle.
Ce nouveau document, s’il était publié, interdirait à tous les prêtres autres que ceux appartenant à des instituts approuvés ex-Ecclesia Dei d’offrir le Saint Sacrifice de la Messe dans le Vetus Ordo. Les fidèles de Quimper n’auraient plus de messe dominicale, contrairement aux promesses. Il interdirait également aux évêques de célébrer eux-mêmes ou d’autoriser la célébration du Vetus Ordo dans leurs diocèses, et suspendrait les autorisations existantes accordées par le Dicastère pour le culte divin et la discipline des sacrements après Traditionis Custodes.
Le pape François aurait confié à Mgr Viola, secrétaire du dicastère pour le culte divin le soin de superviser le document au début de cette année. Pour le rédiger, Mgr Viola aurait bénéficié du soutien et de l’appui de trois personnalités clés de l’Église : le Secrétaire d’Etat du Vatican, le Cardinal Pietro Parolin ; le Préfet du Dicastère pour les Eglises Orientales, le Cardinal Claudio Gugerotti ; et le Nonce apostolique du Pape à Paris, l’Archevêque italien Celestino Migliore.
Selon Diane Montagna, le cardinal Giuseppe Versaldi, alors préfet de la Congrégation pour l’éducation catholique, avait insisté sur la nécessité de comprendre pourquoi la messe traditionnelle en latin attirait les jeunes, et avait affirmé que de nombreux jeunes participant au pèlerinage de Paris-Chartres avaient “toutes sortes de problèmes psychologiques et sociologiques”. Sic. Plutôt que de faire du cléricalisme de bas étage, il devrait venir se rendre compte par lui-même quelle folie s’est emparée des pèlerins de Chartres.