Le quotidien La Croix a publié une tribune lancée notamment par Foucauld Giuliani, qui fraye avec l’islamo-gauchiste Houria Bouteldja. Parmi les 6 000 signataires de ce texte exclusivement contre l’extrême-droite (contre l’extrême-gauche ou l’extrême-centre on attendra), on trouve beaucoup de protestants (symptomatique), quelques signatures fantaisistes, et puis les habituels cathos de gauche, parmi lesquels la JOC, le MRJC, CCFD, ATAC, le CERAS, des Scouts de France, le directeur de Golias, 5 membres de la famille Rauglaudre, dont le journaliste Timothée, le Comité de la Jupe, Marielle Fontanilles chargée de mission à l’Oeuvre d’Orient, 39 membres de Fondacio, Henri Milet, président RCF Manche… Et aussi quelques clercs, 19 religieux, 81 prêtres ont signé comme Nicolas Jalenques, ancien moine de la communauté Saint-Jean devenu curé de la paroisse Notre-Dame de l’Arche d’Alliance à Paris, l’abbé Benoît Lecomte, prêtre du diocèse d’Angoulême, Anne Chapell, Supérieure générale des Soeurs du sacré-Coeur de Jésus et Vice-Présidente de la Corred…
Dans le même style, Alix Olivier, membre d’Emmaüs Connect 94, se mobilise contre l’hydre du RN en mettant à disposition des ordinateurs en libre accès à toute personne souhaitant par exemple vérifier son inscription sur les listes électorales ou faire une demande de procuration de vote en ligne.
La constitutionnalisation de l’avortement ou le projet de loi sur l’euthanasie n’avaient pas fait lever un sourcil à ces sépulcres blanchis.
Les dirigeants de la Marche pour la vie, eux, n’agitent pas les peurs contre un parti en particulier, mais appellent à voter pour des élus favorables au respect de la vie :
Avec la dissolution de l’Assemblée Nationale, nous nous réjouissons de l’arrêt de l’examen du projet de loi sur la fin de vie, qui est reporté sine die. Comme l’a indiqué notre président Nicolas Tardy-Joubert, «nous espérons qu’une nouvelle majorité issue des urnes, puisse enterrer ce projet. L’interdit de tuer doit rester une ligne rouge à ne pas franchir ».
Avec une majorité de gauche, ce projet de loi ressortira sous sa forme initiale. Avec une majorité de droite cela est plus improbable. Une proposition de loi pourrait alors être portée par des députés pro-euthanasie dans une niche parlementaire. Il est donc primordial d’assurer dans un contexte politique troublé que la protection de la vie de la conception à la mort naturelle soit absolument défendue.
Nous vous proposons dans le cadre de la très courte campagne qui s’ouvre pour ces deux tours, d’aller dans les réunions publiques des candidats qui se présentent dans vos circonscriptions et de leur poser deux questions :
– Quelle a été votre position ou quelle aurait été votre position sur la constitutionnalisation de l’avortement récemment votée par le parlement ?
– Que pensez-vous du projet de loi de fin de vie, soutenez-vous le suicide assisté et l’euthanasie ?
Les réponses que vous obtiendrez vous permettront de choisir le meilleur défenseur de la vie qui pourra vous représenter. Comment vouloir travailler au bien commun, si l’on méprise le respect de la vie ?
Le Front populaire et les macronistes soutiennent dans une très grande proportion ces projets mortifères. Au centre droit et à droite, les avis sont plus partagés. A vous de sélectionner les bons candidats !