L’Institut du Christ Roi lance la construction d’une nouvelle chapelle dans le diocèse de Libreville pour répondre à la demande des fidèles. Cette chapelle permettra de mettre le bon Dieu au centre d’un territoire grand comme le département du Vaucluse.
En 2015, l’archevêque de Libreville, Mgr Basile Mvé Engone, étendait le territoire de la Paroisse Notre Dame de Lourdes (Institut du Christ Roi Souverain Prêtre), située à Libreville, la capitale du Gabon, à tout le Komo-Océan, petit département de 3646 km2, situé de l’autre côté de l’estuaire, accessible uniquement par voie maritime.
Alors que le paganisme est encore très présent (rites païens, sorcellerie, et même crimes rituels…), quelques habitants lui avaient demandé d’y envoyer des prêtres, pour célébrer la messe, faire le catéchisme et dispenser les sacrements, dans ces villages difficilement accessibles… puisqu’on ne peut s’y rendre qu’en bateau ! A l’époque, le département ne possédait qu’une seule chapelle sur toute l’étendue de son territoire.
En 2016, nous avons entrepris la construction d’une seconde chapelle, dédiée à Notre-Dame de Bonne-Délivrance, à la Pointe Denis, où la messe est maintenant célébrée deux fois par mois. Dans le même temps, les chanoines de l’Institut ont commencé à visiter régulièrement d’autres villages (Meteck-Mavi, Nyonié, Atondi Simba, Awagné…) pour y apporter la joie de l’évangile. Beaucoup n’avaient encore jamais vu la couleur d’une soutane !
En 2021, nous avons eu la grâce de baptiser, communier et confirmer le chef du village de Bissobilam, Maman Chantal Biveghe, qui partage sa vie entre Libreville et son village. Bissobilam est situé à deux heures de Libreville. On le rejoint en pirogue après avoir traversé l´estuaire et remonté une rivière bordée de mangroves.
Le Chanoine Strodijk, alors vicaire de la paroisse, s’y est rendu une première fois en septembre 2021 et a eu la grande joie de baptiser neuf petits enfants. La messe y a été célébrée. Le village a été béni, ainsi que les plantations. On y a récité le chapelet et fait l’absoute sur les tombes des défunts. La lumière de l´évangile, au coeur de la forêt équatoriale !
L’année suivante, en juillet 2022, le Curé, le Chanoine Bergerot, y a organisé le camp d’été du Patronage Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, destiné aux jeunes filles de la paroisse. L’idée était de faire un échange enrichissant entre de jeunes citadines, afin qu’elles découvrent la vie du village et leurs racines (travail dans les plantations, préparation des repas au feu de bois, pêche et ramassage des coquillages, veillées avec les anciens…) et de donner un témoignage de vie chrétienne aux habitants (messe quotidienne, prédications, chapelet, jeux avec les enfants…).