Le diocèse de Lexington (aux États-Uni, Kentucky), dirigé par l’évêque John Stowe, a publié une déclaration affirmant qu’une femme qui se prend pour un homme est « Frère Christian Matson ». Cette décision en a surpris plus d’un, le diocèse ayant utilisé des pronoms masculins pour désigner cette personne biologiquement féminine.
Mme Matson, née sous le nom de Nicole, a révélé sa transition et son identité en tant que personne transgenre le dimanche de la Pentecôte dernier. Malgré son sexe de naissance, l’apparence et la voix masculine de Mme Matson ont surpris bon nombre de ses connaissances. Mme Matson s’est convertie au catholicisme quatre ans après sa transition de genre à l’université.
Une personne « transgenre » ne peut exister canoniquement au sein de l’Église ou de l’État religieux. Les transsexuels commettent de graves violations de la chasteté, agissant à l’encontre de la réalité biologique et de l’ordre divin prévu. Les transsexuels ne se font pas seulement du mal à eux-mêmes, ils encouragent aussi les autres à contredire l’intention divine, commettant ainsi un sacrilège.
Voici la déclaration du diocèse :
Le dimanche de la Pentecôte, le frère Christian Matson, ermite profès du diocèse de Lexington, a rendu public le fait qu’il est une personne transgenre. Frère Christian a longtemps cherché à consacrer sa vie au Christ dans l’Église en vivant les conseils évangéliques de pauvreté, de chasteté et d’obéissance. Il a toujours été accompagné par un directeur spirituel compétent et a suivi une formation dans la tradition bénédictine. Il ne demande pas l’ordination, mais a professé une règle de vie qui lui permet de subvenir à ses besoins financiers en poursuivant son travail artistique et de mener une vie de contemplation dans un ermitage privé. L’évêque John Stowe, OFM Conv. a accepté sa profession et est reconnaissant à Frère Christian pour son témoignage de disciple, d’intégrité et de prière contemplative pour l’Église.