Le cardinal canadien Michael Czerny, préfet du dicastère pour le service du développement humain intégral, chargé de la justice sociale et des migrations a exhorté lundi les électeurs européens à “se souvenir de leurs racines migratoires”, invitant à une attitude plus “fraternelle” vis-à-vis des exilés, quelques jours avant un scrutin qui devrait consacrer une montée en puissance de la droite nationale.
“Il serait utile que les Européens se souviennent de leurs racines migratoires (…) C’est dommage qu’au bout d’une ou deux générations, une famille [les] oublie”. “Souvent, la propagande ou l’idéologie laissent à penser que le migrant fuit pour le plaisir ou l’aventure: c’est faux, faux, faux. Il est regrettable qu’on doive continuer d’insister là-dessus”. “Il est très important de comprendre ce que signifie être poussé par la réalité, par l’histoire, pour fuir”.
En revanche, pas un mot sur les racines chrétiennes de l’Europe, racines rejetées par les européistes au pouvoir depuis au moins 20 ans.
Mgr Czerny, jésuite né en Tchécoslovaquie, s’exprimait à l’occasion de la présentation du message du pape François pour la Journée mondiale des migrants, qui aura lieu le 29 septembre.
Il a invité à reconnaître les migrants comme des “frères et sœurs”.
“Il est facile de dire: +La migration est une crise mondiale+. C’est faux et stupide mais cela fait peur”.
Et donc, combien le Vatican a-t-il accueilli, logé, nourri, blanchi… de ces “frères et soeurs” ?
ils disent, et ne font pas. Ils lient des fardeaux pesants, et les mettent sur les épaules des hommes, mais ils ne veulent pas les remuer du doigt. Matthieu 23, 3-4
