En ce mois de novembre, les fidèles sont invités à prier pour les défunts mais aussi à penser à leurs propres fins dernières. Claves.org publie ainsi une série d’articles sur ces sujets pour conduire notre réflexion et notre prière.
Extrait de “Se préparer à la mort et au jugement particulier ?”
« Veillez donc, car vous ne savez ni le jour, ni l’heure » (Mt 25, 13) ; « Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille » (Ap 16, 15) : partout l’Écriture nous appelle à la vigilance. Les paraboles qui font référence aux noces sont une image du paradis, puisque l’époux est le Christ : les lampes que les vierges doivent conserver allumées, sont les âmes en état de grâce. Il faut que notre flamme soit vive au moment du retour de l’époux. « Vis aujourd’hui comme si tu devais mourir martyr, ce soir » avait écrit Charles de Foucauld dans sa sacristie de Béni Abbès.
La vigilance à laquelle nous appelle l’Évangile est une vigilance d’épouse, faite non de crainte mais d’amour : « Mon Époux et Seigneur ! l’heure désirée est venue. Il est temps de nous voir, mon Aimé, mon Seigneur » s’écrie sainte Thérèse d’Avila dans les derniers instants. « Plus que cinq heures à vivre! Dans cinq heures, je verrai Jésus ! » écrit Jacques Fesch à quelques heures de son exécution capitale. « Je ne meurs pas, j’entre dans la vie » dit sainte Thérèse de l’Enfant Jésus.
La tradition chrétienne a toujours cru que la Vierge, qui se tient debout au pied de la Croix, tient une place toute particulière dans les derniers instants de la vie. C’est ce que nous répétons avec foi dans l’Ave Maria : « Priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort ».
Cette protection maternelle de la Vierge est également au cœur du message de Fatima, qui promet à ceux qui pratiqueront la dévotion des premiers samedis de « les assister à l’heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leurs âmes ».
On découvre ainsi les ressorts d’une saine préparation à la mort, qui fait partie de la vie : espérer tranquillement, vivre dans l’attente de la rencontre définitive, se remettre entre les mains de Marie. Comme elle le disait à Pellevoisin : « calme, courage, confiance. »