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Synode : cinq cardinaux s’adressent au Pape

Commentaires (5)
  1. Courivaud dit :

    On peut lire aussi Res Novae sur le même sujet.
    L’heure est grave pour la survie de l’Église visible de Jésus Christ. Une neuvaine au Saint-Esprit s’impose pour que d’autres cardinaux (Mueller, Ejk, Woeki, par exemple) s’associent à ces courageux signataires qui sauvent ainsi l’honneur de Notre Seigneur de plus en plus bafoué par l’actuel successeur de saint Pierre.

  2. K. C. dit :

    Des questions d’une clarté (notamment doctrinale) que n’importe qui est en mesure de comprendre parfaitement et pour lesquelles une simple réponse oui ou non (accompagnée d’explications), est tout à fait possible. Le fait que le Pape n’ait pas été capable d’y répondre convenablement une première fois, et fait la sourde oreille suite à la deuxième lettre depuis, prouve, jusqu’à ce que réponse soit donnée, qu’au-delà des discours appelant à l’unité, les catholiques ont raison de s’inquiéter, car l’unité de l’Église se fait sur l’adhésion de tous au Dogme. Si le Dogme, et donc la Foi, change, alors ce n’est plus l’Église catholique, c’est autre chose, et il faut qu’ils l’admettent.

  3. fg dit :

    K.C.
    ” l’unité de l’Église se fait sur l’adhésion de tous au Dogme”
    Vous avez tout résumé.

  4. Roannais dit :

    Il faut répondre “oui “ou ” non”. C’est simple.
    Que votre oui soit oui et votre non, non.
    Là où il y a du flou, il y a un loup…

  5. Courivaud dit :

    Complément de message (après avoir lu les “réponses” du pape sur le site “messa in latino”.

    Que ce pape ait agi ou non de main de maître pour répondre “en 24 heures chrono” à un argumentaire d’ensemble qui méritait une réflexion articulée en plus de 24 heures, il a pris habilement pour répondre des références à Vatican II , concile dont on connaît toutes les ambigüités doctrinales “au nom de la pastorale” devenue un superdogme et a donné du “saint Jean Paul II” à tour de bras pour répliquer à ces cardinaux qui ont invoqué ce concile et ce “saint” aux fins d’exposer leurs doutes sur la révolution pseudo-synodale qui s’annonce (l’Allemagne a servi de prototype et ce pape s’est bien gardé d’y faire barrage).
    Et l’on remarquera, dans ses réponses, toutes les rancœurs de ce caudillo habillé en pape envers ce qu’il est INCAPABLE de comprendre :l’Église est institutionnelle par nature ; les règles de droit, quand elles sont objectivement posées servent à protéger les personnes et les biens, matériels et spirituels contre l’arbitraire de minorités agissantes qui au nom d’une spontanéité soit-disant vitale pour l’homme imposent une dictature implacable sur les esprits voire même une dictature physique sur les personnes elles mêmes. Ces dérives minoritaires, on commence à les subir dans le monde, en Amérique latine pour commencer. Mais que l’on se rappelle aussi en Allemagne et en Italie, les dégâts et les traumatismes des violences de l’après 1968.

    Je crains dans ces conditions, que ces cardinaux, même intègres, même courageux, même non soutenus par d’ autres confrères pensant comme eux (quelle honte face à Jésus-Christ !) ne se soient pris au piège de Vatican II.
    D’autres combats doivent s’annoncer pour que l’Église VISIBLE de Jésus Christ vive pour le plus grand bien des chrétiens et des hommes de bonne volonté. C’est à nous les fidèles, face à cette défaillance vertigineuse des clercs (et le premier d’entre eux) à porter ce combat.
    Comme le dirait Jeanne d’Arc qu’il nous faut invoquer :”Nous combattons et Dieu donne
    la victoire “.