À l’approche de l’ouverture du Synode, le 4 octobre, La Croix s’intéresse aux voix critiquant ce processus synodal.
Un congrès international est organisé à Rome, le 3 octobre, à la veille de l’ouverture de l’assemblée, sur ce thème : « La Babel synodale ». Parmi les intervenants figure le cardinal américain Raymond Burke.
Récemment, le cardinal Burke a signé la préface d’un essai intitulé Le Processus synodal. Une boîte de Pandore, rédigé sous forme de questions-réponses par deux activistes conservateurs, le Chilien José Antonio Ureta et le Péruvien Julio Loredo de Izcue.
Le réseau Tradition, famille, propriété a fait traduire Le Processus synodal. Une boîte de Pandore en huit langues, et l’a envoyé massivement à des séminaristes, prêtres, et évêques. Afin de les mettre en garde contre ce qui se prépare au synode.
Interrogée dans La Croix, Blandine Chelini-Pont, professeur d’histoire contemporaine à l’université d’Aix-Marseille, spécialiste de l’Église catholique américaine, fait cet aveu déroutant :
Ces discours anti- Synode ne devraient pas avoir de réel impact sur les votes des 364 membres de l’Assemblée synodale, auxquels s’ajoute le pape. Bien qu’ils aient probablement tous reçu le livre, ils ont été choisis en fonction de leur propre engagement sur ces questions-là.
Les dés du synode sont donc pipés.