“en 2020, Mgr Gardès a fait l’objet d’un signalement du diocèse de Lyon concernant des faits de nature sexuelle qui auraient été commis dans le Gers. Le parquet de Lyon a transmis, en décembre de la même année, ce même signalement au procureur de la République d’Auch. Une enquête a été ouverte pour des faits qui se seraient produits entre 2007 et 2009. Si la religieuse n’avait pas souhaité porter plainte à l’époque, des investigations menées par la section de recherche de la gendarmerie de Toulouse ont tout de même été menées sur la base de ses dénonciations.
À les supposer avérés, les faits d’agression sexuelle, de nature délictuelle, étaient atteints par la prescription de l’action publique. Concernant les faits de tentative de viol dénoncés, de nature criminelle, l’enquête n’a pas permis d’établir leur matérialité”, indique ce jeudi, le procureur de la République d’Auch.
Le 15 avril 2022, la procédure a été classée sans suite au motif “infraction insuffisamment caractérisée”. Cependant, l’homme d’Église fait actuellement l’objet de mesures canoniques“.