Déjà dans la tourmente après les remous liés à l’exclusion de Mgr Kratz du conseil épiscopal par Mgr Ravel, qui a fait lui même l’objet d’une visite apostolique dont les conclusions peinent visiblement à voir le jour, le diocèse de Strasbourg est rattrapé par les remous d’une nouvelle affaire.
L’Alsace révèle qu’un autre de ses auxiliaires, le mulhousien Mgr Gilles Reithinger, a été entendu par la police dans le cadre des faits reprochés à Aymeric de Salvert, curé du Lion d’Angers – des viols aggravés sur majeurs.
Au vu des 780 km de distance entre la cure du Haut-Anjou et la capitale de l’Alsace, on peut se demander quel est le rapport. Il est très simple : Mgr Reithinger est issu des MEP, pour lesquelles il est ordonné en 1999, est brièvement missionnaire à Singapour (2000-2002) avant de devenir recteur de la chapelle de la rue du Bac (2004-2010), puis supérieur des MEP à Paris (2010-2013), directeur du service de coopération internationale des MEP (2013-2016) et enfin supérieur des MEP (2016-2021) où il succède à Mgr Colomb, l’actuel évêque de la Rochelle.
Le 19 avril 2021 il est nommé auxiliaire du diocèse de Strasbourg – acte confirmé, en ces terres concordataires, par un décret du président de la République le 24 juin 2021, et est ordonné par le cardinal Pietro Parolin, Mgr Ravel et l’évêque de Marseille – devenu depuis cardinal – Mgr Aveline, à Strasbourg le 4 juillet 2021 – à 48 ans, il est alors le plus jeune évêque de France en poste. Il s’agit d’un (relativement) jeune prélat bien bergoglien promis à un grand avenir.
D’après l’Alsace, il a été entendu car il était le supérieur hiérarchique du père de Salvert au moment où celui-ci est envoyé dans le diocèse d’Angers en 2017… malgré ses antécédents (qui seraient consentis, selon les MEP) qui ont conduit à son renvoi du Japon par l’évêque de Sapporo en 2011.
Le cardinal Barbarin au courant aussi ?
Famille Chrétienne écrivait sur le sujet : “en 2015 une application de rencontre gay était découverte sur le smartphone du religieux [le père de Salvert, alors] à la tête du foyer vocationnel des MEP rue du Bac. Le père Gilles de Reithinger, actuel évêque auxiliaire de Strasbourg, en passe alors de devenir le supérieur des MEP, en est informé.
A la suite de cette découverte [il] est envoyé comme aumônier des Filles du Coeur de Marie à Baugé (49) pour réfléchir à sa vocation de prêtre. Selon la Croix cette décision ferait suite au signalement en 2015 d’une personne majeure auprès du cardinal Barbarin le prévenant d’avoir eu une relation avec le père de Salvert. A-t-elle été consentie ? C’est notamment une des questions que l’enquête actuelle doit résoudre selon la Croix.
A Ntare Nzame !!! Pitié !!!
Relation entre hommes adultes consentie c’est de l’homosexualité. Donc aucune sanction de la justice à attendre puisque la république promeut l’homosexualité. Mais dans l’Eglise il en va autrement, c’est une faute gravissime qui devait être promptement sanctionnée mais nos épiscopes sont depuis longtemps vendu au monde d’où la situation foireuse que l’on sait .
En théorie si elle n’est pas consentie, c’est un viol.
S’il y a un lien de dépendance entre l’initiateur de la relation et celui qui la subit (minorité, responsabilité légale, autorité, dépendance morale…) c’est un viol aggravé. Idem si la victime est considérée comme incapable (dépendante, tutelle, curatelle, handicap…)