L’abbé Guy Pagès nous propose de republier son article sur la possession démoniaque déjà paru sur son site – et nous l’en remercions vivement:
La merveilleuse revue chrétienne des personnes malades ou handicapées, Ombres et Lumière, écrivait récemment, au détour d’un article, que les personnes présentées par la Bible comme possédées étaient en fait des « malades psychiques (n°251, p.35) ». Ce propos m’a rappelé celui, il y a plus de vingt ans, d’un prêtre diocésain ayant moult responsabilités, à qui je demandai s’il pouvait toutes parfaitement les assumer, notamment celle d’exorciste, et qui me répondit que lorsqu’il était sollicité à ce titre, il assurait que tout allait bien et que la personne repartait en pensant que tout allait bien, car cela était « une affaire de psychologie ». Comme je lui faisais remarquer que Jésus avait Lui-même accompli des exorcismes, il me fit valoir que Jésus « parlait avec la culture de son temps ». Autrement dit, Jésus avait beau être Dieu né de Dieu, LA Vérité en personne (Jn 14.6), nous connaissions mieux que Lui aujourd’hui la réalité, et cela grâce à ? La science ! Et comme je rapportais ensuite à l’évêque cette conversation, celui-ci soupira : « Que voulez-vous … Il nous faut attendre que ces prêtres meurent … » Je crus percevoir dans sa voix la peine immense de l’impuissance jointe à une affreuse solitude existentielle, triste fardeau que j’attribuais à son apathie, sa mission d’évêque ne consistant certainement pas à attendre que meure le clergé infidèle et que disparaissent les scandales qu’il cause, sans user du pouvoir qu’il a reçu pour faire que les choses soient ce qu’elles doivent être. Est-il possible d’être appelé « père » et de rester insensible aux souffrances des âmes torturées par les démons ? Car les démons existent bel et bien, et on ne peut nier, enseignait saint Jean-Paul II, que « l’esprit malin parvienne à exercer son influence non seulement sur les choses matérielles, mais aussi sur le corps de l’homme (Audience générale 13 août 1986) », et on peut ajouter : sur son psychisme. Pour autant, un évêque comme celui de Coire, Mgr Bonnemain, n’a pas rougi de supprimer le service de l’exorcisme en son diocèse, pour le remplacer par ? « des solutions classiques: médicales, psychologiques, psychothérapeutiques »… scientifiques !
Une confiance naïve et sans recul dans la science caractérise l’esprit du monde, orgueilleux de ses prouesses techniques, qui fascinent jusqu’aux disciples du Christ, oublieux qu’un tel commerce les rend ennemis de Dieu (Jc 4.4 ; Lc 16.15). La récente et prétendue crise sanitaire en a donné un exemple impressionnant, qui vit l’Église, reniant sa vocation prophétique, devancer la criminelle imposture au lieu de la dénoncer.1 L’éviction de la conscience chrétienne de l’activité démoniaque, manifestation parmi d’autres de la grande apostasie contemporaine, a de graves conséquences, dont celles-ci :
- La négation, de facto, de l’existence des démons, et de leurs actions en ce monde, empêche de s’en garder, et de les combattre (Ep 6.12) …
- Elle rend donc complice de leurs méfaits …
- Elle insulte le Christ, qui non seulement a guéri des malades, mais pratiqué des exorcismes (Mc 3.10-11), et commandé d’exorciser (Mc 16.16).
- Elle rejette l’enseignement des Apôtres et des Évangélistes.
- Elle ridiculise l’Église, qui depuis deux mille ans pratique l’exorcisme.
- Elle fait perdre la Foi, qui est une ou qui n’est pas, car rejeter un seul dogme (ici celui de l’existence des démons), en vertu de leur cohésion, fait perdre la Foi elle-même. C’est pourquoi il n’y a pas à s’étonner que l’article évoqué se conclut en espérant « le jour où tous les hommes seront guéris de leur péché », ce qui est la négation d’un autre dogme, celui de l’existence de l’Enfer …
- Or, perdre la Foi, c’est se damner (Concile Vatican I, Dei Filius, Chap. 2 De Fide).
Ainsi apparaît une nouvelle fois la pertinence de la célèbre sentence baudelairienne : La plus grande ruse du Démon (n’ayant d’autre but que la damnation des hommes) est de faire croire qu’il n’existe pas. Ce à quoi il est particulièrement arrivé dans le cas du Supérieur général de la Compagnie de Jésus, le père Arturo Sosa Abascal, pour qui « Le diable existe en tant que réalité symbolique et non en tant que réalité personnelle. (El Mundo, 31 mai 2017) » Le jésuite a beau répéter cette hérésie (Tempi, 21.08.2019), il peut continuer à occuper son poste sans que la Congrégation pour la Doctrine de la Foi paraisse s’en émouvoir.
On lit dans la vie du bienheureux père François Palau y Quer (1811-1872), béatifié par saint Jean-Paul II (24.04.1988), que lorsqu’on lui amenait des malades mentaux pour qu’il les admette à l’institution qu’il avait créée pour eux, il commençait par les exorciser, et que deux sur trois repartaient guéris … Cette activité d’exorciste — qu’il considérait comme une vocation reçue directement de Dieu — lui vaudra beaucoup de critiques et d’accusations ecclésiastiquement correctes. Or, au début de l’Église, selon la Parole du Christ, tous les croyants étaient exorcistes (Mc 16.16), ainsi qu’en témoignent les Pères de l’Église qui en tiraient un fort argument apologétique en faveur de l’origine divine de notre foi (Tertullien, P.L. 1. 410 ; saint Justin P.G. 6. 453B ; saint Hilaire P.L. 10. 401B ; Lactance P.L. 4. 334 ; etc.). Mais aujourd’hui, ce service est restreint à un seul prêtre par diocèse (et encore !), et lorsque celui-ci n’y voit qu’ « une affaire de psychologie », alors, les démons peuvent danser …
Si dans l’Église il n’y a plus de démons à combattre, ils ne laissent pas pourtant de profaner ses édifices et ce qu’elle a de plus sacré, avec une audace qui s’accroît, attirant des sympathisants toujours plus nombreux dans la haine du christianisme, par la sorcellerie, la magie, le satanisme, l’occultisme, le spiritisme, la voyance, les hérésies, les mensonges et les péchés institutionnalisés … L’an dernier, le mot clef #Witchtok comptabilisa trente-trois milliards de vues !
Au rythme où vont les choses, et parce qu’on ne peut pas servir deux maîtres, après avoir chassé (?) les démons de son univers quotidien, l’Église catholique finira-t-elle par soutenir le culte du Diable ? Imaginer la chose paraît scandaleux, sacrilège, mais outre que le Temple de Satan est déjà reconnu aux USA comme dénomination religieuse parmi celles déjà existantes, et sans parler du culte de la Pachamama à Saint Pierre de Rome, ou de la chamanique invocation des esprits à laquelle prit part François au Canada, n’est-ce pas qu’au titre de la liberté religieuse, catholiques et musulmans, par exemple, sont déjà unis dans l’adoration de celui qui passe pour être l’unique et vrai Dieu (Lumen Gentium 16) ? Or, qui est Allah pour avoir envoyé Mahomet et le Coran blasphémer la Sainte Trinité, le Verbe incarné, la Rédemption, et commandé de remplacer l’Évangile par la charia, et l’Église par l’islam (Coran 2.193 ; 8.39 ; 9.30 ; 41.6-9 …) ? Qui peut-il bien être ?
Tandis donc que retentit avec toujours plus de force la malédiction de saint Paul : « Si quelqu’un vous apporte un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit maudit ! (Ga 1.8-9) », concluons avec ces mots du Testament Spirituel de Benoît XVI : « Il semble souvent que la science – les sciences naturelles d’une part et la recherche historique (en particulier l’exégèse des Saintes Ecritures) d’autre part – soit capable d’offrir des résultats irréfutables en contraste avec la foi catholique. […] j’ai pu voir comment des certitudes apparentes contre la foi se sont évanouies, se révélant être non des sciences, mais des interprétations philosophiques ne relevant qu’en apparences de la science … »
Abbé Guy Pagès
“ Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera.
Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde.
Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus Christ à Sa gloire éternelle,
après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera Lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables.
A Lui soit la puissance aux siècles des siècles ! Amen ! (1 P 5.8-11)”
- La santé valut plus que le salut. En certains endroits, seuls furent jugés dignes de recevoir les sacrements, et donc le salut, les récipiendaires de l’injection génique expérimentale qui les marqua numériquement. 30 % du troupeau, une fois la farce jouée, ne remit plus les pieds à l’église. Pendant ce temps, les Grecs continuaient à tous communier avec la même cuillère, sans pour autant mourir. [↩]
Quand Jésus pratique un grand exorcisme sur le possédé de Gadarena, les démons se réfugient dans des porcs, qui se suicident en se jetant dans le lac du haut de la falaise. Si les démons n’existent pas, comment se fait-il que les porcs se soient jetés à l’eau ??? Jésus a -il fait de la psychologie sur un troupeau de porcs ??? Y a t’il d’autres exemples? Les psychiatres et autres psychologues peuvent-ils en faire autant ?
Le démon existe bel et bien! Il est homicide dès le commencement. Et pour sauver ce seul possédé de Gadarena, Jésus permet qu’une région soit ruinée économiquement. Car le prix d’une seule âme est sans commune mesure avec des biens matériels, économiques, ou financier !!! Damien
” La récente et prétendue crise sanitaire” écrivez-vous: “Prétendue”? Dommage, Monsieur l’Abbé, de gacher votre si bel article et si justifié théologiquement sur le démon, par cette sortie inattendue: certains jugements sont de la compétences des médecins et scientifiques, non? De la compétence de ceux qui ont risqué leur vie dans les hôpitaux, y ont vu mourir les “covid” … comme des chiens… car sans sacrement, car sans prêtre (pour la plupart enfuis!)…
Merci pour votre article sur la possession démoniaque, cher Monsieur l’Abbé. Mais permettez-moi d’y apporter un complément, exerçant depuis le 8 janvier 2010 un charisme de libération, après avoir accueilli le 14 septembre 2009 une « possédée » italienne dans le cadre de mon service de Piscinière, titulaire de l’Hospitalité Notre-Dame de Lourdes, mon premier engagement à servir date de 1978.
« Le ministère de l’exorcisme confié par Jésus à tous les croyants est moins un charisme qu’un signe de la foi. Il ne dépend pas de titres ecclésiastiques ou d’aptitudes particulières, ni de quelque chose qui soit extérieur à nous, mais de ce que nous sommes par la grâce de Dieu. C’est pourquoi des personnes d’humble condition peuvent voir ce signe résulter de leur foi, alors que d’autres plus douées pourraient s’interroger devant l’insuccès de leurs tentatives de chasser les démons.
Mais ce que l’on ignore presque toujours et que, souvent, on s’obstine à vouloir ignorer, c’est que ce même pouvoir a été octroyé à tous les croyants par Jésus lui-même : « Et voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : par mon nom, ils chasseront les démons » (Marc 16 17). »
Or, les paroles de l’Evangile, par lesquelles le Christ octroie à tous les croyants le pouvoir de chasser les démons, constituent une vérité de foi divine, et, en conséquence, c’est une hérésie de contredire ces paroles du Christ ! Comme il s’agit d’un pouvoir que le Christ lui-même a accordé à tous les croyants, absolument personne ne peut le contredire, même pas le Magistère actuel de l’Eglise.
Par sa passion, le Christ a terrassé tous ses ennemis, et il a donné à l’Eglise de participer à ce pouvoir dominateur. L’Eglise a conscience de la puissance et de la haine de l’adversaire infernal. Elle connaît aussi sa propre puissance sur le démon : « Les portes de l’enfer ne tiendront pas contre elle » disait Notre-Seigneur (Matthieu 16 18). Ne disait-il pas encore aux 72 disciples » : « Aussi bien vous ai-je donné le pouvoir de fouler aux pieds serpents, scorpions, et toute puissance de l’Ennemi, et rien de pourra vous nuire » (Luc 10 19).« Retire-toi Satan ! La doctrine de l’exorcisme, sa confusion dans l’Eglise »
« Ta vocation, c’est d’aider les souffrants », m’écrira une Hospitalière Responsable. « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : par mon nom, ils chasseront les démons » (Marc 16 17). » Le 14 septembre 2009 à Lourdes, accueil d’une « possédée » dans le cadre de mon service de Piscinière. Et annonce du charisme de libération ! Je me souviens encore de cette jeune femme italienne que j’avais accueillie le 14 septembre (fête de la Croix Glorieuse) 2009 à Lourdes dans les Piscines, dans le cadre de mon service de Piscinière : « voulez-vous confier vos intentions à la Vierge Marie et faire le signe de Croix », lui dirais-je, phrases que j’ai prononcées en italien. Aussitôt, elle s’est trouvée mal, j’ai appelé à la rescousse la Chef de Piscine, une Hospitalière italienne, qui nous a aidées à lui faire son bain, me laissant la direction…
Au retour du bain dans la baignoire, elle s’est affalée sur les marches, l’image qui m’est venue à l’esprit, comme un animal blessé et elle a commencé une crise effrayante. J’ai pensé tout d’abord à une crise d’épilepsie, mais en ayant vu une auparavant, j’ai réfléchi que cette pathologie ne correspondait pas à ce que je voyais, quand j’ai constaté la démesure de ses réactions, réactions tellement violentes que j’ai demandé qu’elle soit allongée sur le haut de la Piscine, la tête côté poubelle. Intérieurement, j’avais déjà commencé à prier dans mon cœur : « Je te loue Seigneur, je te bénis Seigneur, que Ton Sang Précieux la recouvre ».
Puis j’ai fait appeler la Conseillère de service, une Responsable étrangère. Je venais de recevoir une information capitale : L’Esprit Saint m’avait mis dans l’esprit l’image du possédé de la Bible tenu par plusieurs hommes. Aussi, j’ai compris que j’étais face à une crise démoniaque, au vu de la violence herculéenne de ses gestes.
Le démon la projetait violemment, elle venait d’embrasser la petite statue de la Vierge Marie après que je lui avais demandé de se confier à Notre Mère. Et j’ai songé à la protéger ainsi que mon équipe, leur recommandant de la tenir fortement et de faire attention, elle pouvait se blesser et nous briser un membre, (j’apprendrai plus tard par un prêtre exorciste qu’elle pouvait se tuer !). J’étais la seule à prier à voix haute, la même prière en boucle pendant au moins trois quart d’heure, accroupie en maintenant sa jambe droite. Et « Seigneur vient à son secours ou à notre secours », …
Il avait été envisagé de la ficeler sur un brancard pour la faire sortir de la piscine numéro 1.
Puis elle s’est relevée comme si rien ne s’était passé. Le combat contre le Mal était gagné ! Dieu était victorieux ! … on est allé lui chercher à boire de l’eau de la Grotte. La Responsable espagnole a cru que j’étais affolée quand j’ai essayé de lui expliquer ce qui se passait, ma difficulté à parler des langues étrangères faisait barrage, mais je pense que je maîtrisais la situation puisque la seule aide française me dira plus tard « vous avez gardé votre sang-froid » et elle-même priait la Vierge Marie de son côté dans son cœur et « êtes-vous exorciste ? » « Parce que vous avez agi avec autorité ! », me dira-t-elle ! Le témoignage écrit à la demande du Président de l’Hospitalité de Lourdes lui fut remis, ainsi qu’à l’Aumônier général et à l’exorciste italien qui accompagnait cette dame italienne.
D’un Monseigneur lorsqu’il était responsable du Renouveau Charismatique qui m’écrivit, je le cite : « Oui, c’est vrai que beaucoup (des Prêtres) ont peur des charismes, surtout de tout ce qui concerne guérison et délivrance.
Le pouvoir de chasser les démons ( Le 20 avril 1999. Publication et photocopies autorisées. Un théologien. Du livre « Retire-toi, Satan »).
« En effet, lorsque Jésus a transmis aux Apôtres et à tous les « croyants » le pouvoir de chasser les démons, il n’a pas ajouté de conseils invitant à la prudence, à l’analyse des situations diverses, à l’usage des techniques, au recours aux psychologues !
Son mandat fut direct et concret :
« Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : par mon nom, ils chasseront les démons (Marc 16 17). »
« Si actuellement Jésus revenait en personne dans l’Église, il dirait certainement au Magistère :
« N’empêchez pas vos fidèles de chasser les démons : c’est Moi qui leur en ai donné le pouvoir ; ne contredisez pas mon enseignement ! ». Il importe grandement que l’Église retrouve le plein emploi des moyens que le Christ lui a donnés pour mener le combat spirituel contre le démon ».
« Sans doute, il ne faut pas voir le démon partout ni pratiquer les exorcismes ou les prières de libération à la légère ! Néanmoins, la théologie, qui a un rôle éminent à jouer dans l’Église, considère comme une faute, pour ceux qui ont charge d’âme, de ne pas secourir une personne soumise à l’action du démon ».
« A ce sujet, Mgr Auguste Saudreau a écrit : « Les théologiens, qui ont traité ces questions « ex professo », déclarent qu’il y a faute mortelle pour celui qui a charge d’âmes à ne pas exorciser ceux qui sont possédés.
Il est évident qu’il y aurait faute mortelle à s’opposer aux exorcismes et à empêcher qu’on porte secours à de pauvres êtres qui ont à subir une épreuve spirituelle et corporelle aussi terrible. »
« Dans l’action du démon, il faut distinguer une façon ordinaire et une autre extraordinaire. La première façon consiste pour le démon à pousser les hommes au péché par les tentations ; quant à la seconde façon, elle peut se traduire par les formes suivantes » :
1- « L’obsession, qui est une suite de tentations plus violentes et plus prolongées que les tentations ordinaires ».
2- « La possession, où le démon agit réellement dans le corps du patient, au lieu de faire sentir son action seulement du dehors comme dans l’obsession ».
3- « La vexation, par laquelle le démon peut causer des troubles dans la santé, les biens matériels, les affections humaines, le travail… »
4- « Les infestations, qui peuvent atteindre différents objets, des maisons, des animaux ».
5- « Les souffrances externes, coups et sévices, que l’on retrouve dans la vie des saints ou personnes ferventes ».
6- « L’état de dépendance du démon, dont la cause est un pacte avec lui »
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« Avant que la possession ne soit discernée, le démon provoque souvent des troubles physiques et psychiques, pour lesquels les traitements et les médicaments s’avèrent le plus souvent inefficaces. Parmi les maux physiques, on constate que ce sont souvent la tête et l’estomac qui en sont le plus affecté ».
« Parmi les influences diaboliques secondaires, on peut mentionner plusieurs anomalies psychiques, comme l’imperméabilité à l’égard des valeurs divines, l’aversion du sacré, le doute religieux, l’incapacité d’éprouver une vraie contrition du péché, l’impossibilité de se concentrer pour la prière et pour la lecture de l’Ecriture Sainte, l’angoisse, l’irritabilité, l’agressivité, le blasphème, l’alcoolisme, l’immoralité, la kleptomanie, le tabagisme, la toxicomanie…
Devant cette diversité des influences diaboliques, que peut bien faire le psychologue ? »
Même à l’hôpital, en fin de vie, ils ont besoin d’une prière de libération. Dans le cadre de l’aumônerie de l’hôpital, je portais la Sainte Communion à de nombreuses personnes malades et même à des prêtres malades. Je passais dans un couloir et une résidente criait exacerbée à chacun de mes passages alors qu’elle ne pouvait pas me voir lorsque j’approchais de la chambre de sa voisine.
Après réflexion, je me suis aperçue que c’était l’Ennemi de nos âmes qui se manifestait. J’ai avisé l’aumônier laïc qui a prévenu le prêtre aumônier. Et nous avons accompagné le prêtre dans la prière de délivrance pour cette dame. A la fin de la prière, quand le prêtre a approché le crucifix de ses lèvres, elle s’est surélevée pour embrasser souriante Celui qui venait de la libérer. Les cris ont cessé définitivement. Elle est morte quinze jours plus tard dans la paix. Tout faire pour la Gloire de Dieu et le salut des âmes !
Le 16 novembre 2010, un Prêtre exorciste écrivit « j’ai pu constater que Béatrice avait une bonne expérience, une réelle autorité, et un vrai charisme pour discerner et agir en matière de guérison et de libération. Je me sens en profond accord avec sa compassion cordiale et spirituelle vis-à-vis de nombreuses personnes en détresse pour lesquelles elle se dépense sans compter et en obéissance à l’Église … »
D’une accueillie qui a reçu une très grande grâce de libération et de guérison au bout de 4 heures de prière en deux fois, alors que le prêtre exorciste de son diocèse n’avait pas voulu prendre en compte sa problématique personnelle parce qu’elle vivait des sacrements !
« Je reçus une immense grâce du Ciel, ce fut le plus beau jour de ma vie ! Béatrice, accompagnée d’un Prêtre, travaille dans l’obéissance totale à l’Église et à son Père spirituel. Don de discernement, don de libération et don de guérison sont ses charismes de prédilection. Elle possède les qualités humaines de compassion, d’empathie, d’humilité, de discrétion et de droiture pour mener à bien sa tâche. »
Dans la formation que j’ai suivie sur recommandation d’un Prêtre exorciste, j’ai appris « à couper les sceaux sataniques, en particulier le sceau utero d’esprits démoniaques entrés avant la naissance. » J’ai pu contacter un Prêtre exorciste psychiatre qui ne connaissait pas le sceau utéro !
Un Prêtre exorciste, Docteur en théologie, s’était occupé d’une personne qui avait un maléfice dû au vaudou. J’avais vu cette personne et prié avec le Prêtre exorciste, mais je n’avais pas entendu toute son écoute. Il avait aussi prié avec deux autres Prêtres pour la délivrer. Mais ils n’ont pas réussi et se sont découragés. Alors, il lui avait conseillé d’aller voir un Psychiatre ! J’ai prié seule pour elle et Notre Seigneur l’a libérée et guérie de tout…. On n’a pas le droit de laisser souffrir une personne sous emprise démoniaque, c’est de la non-assistance à personne en danger.
Libération d’un jeune homme vivant en concubinage : j’ai libéré un jeune homme chrétien qui vivait en concubinage avec sa copine en désobéissance aux Commandements de Dieu. Ex. 20 ! Au Nom de Jésus, j’ai chassé une légion de démons, soit près de 2000 démons. Ce jeune faisait ainsi alliance avec Satan, par les relations sexuelles avant le mariage, puisque c’est une désobéissance aux Commandements de Dieu, cela entraîne donc une malédiction.
A tous péchés graves sont liés des esprits impurs ou démoniaques qu’il faudra chasser. Combien de jeunes ont-ils la grâce d’avoir une ou plusieurs prières de libération ? Combien de prêtres Confesseurs libèrent-ils les esprits impurs après le Sacrement de Réconciliation ?
Jésus-Christ libère, relève, restaure, rebâtit, guérit le viol, l’inceste, la pédophilie, … tous les esprits impurs liés aux péchés d’impureté doivent être chassés, les sceaux utéros de viol, d’avortement, de mort détruits,… jusqu’à la mémoire de l’acte de l’abus sexuel et reconstruit la personne qu’elle soit abusée ou abuseur dans toutes les instances de son être. C’est le Seigneur qui donne sa Puissance pour libérer.
Tous ont besoin d’une prière de libération pour leur vie personnelle et leur vie de Prêtre pour les Clercs, mais cette prière de libération est aussi nécessaire pour tous les Laïcs que vous ayez été abusés sexuellement ou non.
Tous, nous avons besoin d’une prière de libération pour libérer le mal qui s’est fait dans les générations précédentes, afin que l’Esprit Saint les libère par la prière. Parfois, les sacrements de Baptême et de l’Ordre sont invalides…
Le nier, c’est un esprit d’orgueil qui gouverne la personne ou l’autorité d’Église.
S’il vous plaît, faites connaître autour de vous que Jésus guérit le viol et tous les autres abus sexuels ; quand je lis dans la presse, les victimes souffriront toute leur vie des séquelles d’un viol, c’est FAUX, il faut rétablir la vérité, Dieu leur apporte la guérison. Je ne refuse pas de prier pour un (ou une) athée dans ces conditions.
Et ces envoûtements particuliers, ces cas d’envoûtement par une personne vivante ou par une personne morte, un génie, un totem, un animal sont nombreux en France et toutes mes motions charismatiques furent confirmées par les livres de Prêtres exorcistes mondialement connus. Ma formation en 2010 était basée sur le livre de Francis MacNutt « la délivrance pour aujourd’hui», sur recommandation d’un prêtre exorciste.
Plusieurs Prêtres exorcistes français ignorent complètement qu’une personne puisse être squattée par un esprit humain vivant ou une ou des âmes des défunts.
Des Prêtres exorcistes de renommée mondiale, le Père Meinrad Hebga, africain, qui décrit l’envoûtement par une personne vivante, le Padre Fortea, espagnol et Dom Amorth, italien, ainsi que moi-même évoquent l’envoûtement d’un être vivant (dans mes livres) dans un corps humain vivant…
D’une infirmière : des Prêtres exorcistes reconnurent ses charismes et sur leur conseil, Béatrice se forma et étudia ces différentes sorcelleries parce que sortir en esprit de son cerveau est de la pure sorcellerie.
Suite aux découvertes données par Notre Seigneur pour la libération d’une personne convertie en 2013, je me suis aperçue que de nombreuses personnes en France sont habitées en particulier par des esprits humains vivants, certaines depuis de très nombreuses années dans l’indifférence du Clergé qui n’a pas connaissance de la gravité de ces situations de souffrance et de désespérance.
D’une souffrante « Je criais à DIEU de m’aider car c’était invivable. C’était un enfer sur terre ! Après plusieurs prières, j’entendais en moi cet esprit, il me disait qu’« il ne voulait pas partir ». Nous avons donc intensifié nos prières demandant à l’Esprit Saint de nous éclairer ainsi qu’à la Vierge Marie et tous les Saints du Ciel. Suppliant Dieu et Jésus, j’ai alors reçu en mon cœur cette phrase : « c’est par Marie qu’il partira ! » Nous avons donc prié Marie. Quelle joie, ai-je ressentie après dix-huit ans de sa présence en moi ! J’ai senti physiquement cet esprit quitter mon corps et monter au-dessus de ma tête. Je lui ai pardonné et il m’a demandé pardon, ainsi qu’à l’équipe… »
Je précise que l’esprit humain ne reste pas vingt-quatre heures dans un corps humain, il est obligé de repartir dans son propre corps, et c’est un esprit démoniaque qui prend le relais, l’esprit guide ! Mais il peut revenir le lendemain.
Dans son livre « Exorcismes et pouvoirs des laïcs : Influences diaboliques », le père Ovila Melançon écrit : « On ignore qu’il y a des névroses-maladies et des névroses-démoniaques. On attribuera parfois à un dédoublement de la personnalité ce qui ne sera, en fait, que l’intervention d’un esprit déchu. Il faut savoir aussi qu’une vraie possession diabolique est accompagnée presque toujours de troubles mentaux et nerveux, qui sont produits et amplifiés par le démon et dont les manifestations et symptômes sont médicalement identiques à ceux que produisent les névroses. (…) »
Carl Jung dans Analectes et Inconscient Collectif fut le premier à soulever cette idée quand il déclarait : « J’admets à contrecœur que certains de mes patients semblent gouverner par une autre entité : ce sont des états de possession provoqués par quelque chose que l’on pourrait décrire au plus juste comme l’âme d’un ancêtre ».
En 1961, le psychiatre S.M. Yap classa cela sous le nom de « syndrome de possession » et comme tel, il en fut beaucoup débattu dans la littérature psychiatrique et théologique. Dix ans après cette classification, cet état fut déclaré relever de la démonologie. […] » (« Exorcismes et pouvoirs des laïcs – Influences diaboliques » – Père Ovila Melançon, 1996, p.62. et Livre d’Alexandre Lebreton. MK – Abus Rituels et Contrôle Mental, outils de domination de la « Religion sans nom ». Editions Omnia Veritas. Paru en 2016, p. 351 et 352. »)
Tout d’abord, je m’appuie sur le livre « Nouveaux récits d’un exorciste » de Dom Amorth (Présentation du Père René Laurentin. 1993. ©Editions F.X. de Guibert, 27, rue de l’Abbé Grégoire, 75006 Paris. Page 159.) « Je ne fais qu’évoquer […] un problème […] : celui des présences. C’est ainsi qu’on appelle la possibilité pour une personne d’avoir présente en elle des âmes de défunts : damnés, personnes décédées de mort violente ou subite, ancêtres ou personnes étrangères à sa propre famille. […] » Mais il y a d’autres prêtres exorcistes qui confirment la présence d’âmes errantes dans un corps humain vivant. Ch.3 du livre « Si tu crois, tu verras la Gloire de Dieu » – Libération d’âmes dans le passage de la mort ou âmes errantes ou morts « liés » ou âmes des défunts. (D’après les Pères Meinrad Hebga, Dom Amorth, Padre Fortea, Dagnon, Fanou, Mgr Tournyol du Clos).
Charisme de sentir des odeurs : l’odeur du feu pour montrer que l’on voulait détruire la personne par le feu. Invitée dans une ancienne ferme et m’intéressant à l’histoire de cette bâtisse, un occupant défunt qui avait été assassiné dans la grange se fit connaître, mais sans apparaître. Malgré que la demeure fût déjà bénie par un Prêtre, l’âme dans le passage de la mort venait de se manifester pour qu’elle soit libérée…Je ressentais au niveau de mon ventre comme si j’étais enfermée dans un cerclage de fer et en effet, il était mort attaché dans ce cercle de fer dans lequel il avait été enserré. Et plus grave encore, le feu avait été mis à la grange et je toussais gênée par la fumée du feu, grâce à l’Esprit Saint qui mettait en lumière comment ce défunt était mort…
Du livre « Sorcellerie et Prière de délivrance » du Père Meinrad P.Hebga. « Deuxième type : […] A la page 110, les possesseurs de […] sont […] des âmes du Purgatoire. Il ne faut pas les traiter comme des démons […] Tout ceci est troublant, mais nous avons beaucoup à apprendre sur la vie de l’au-delà […] »
Sauver les âmes et ainsi que celles qui sont dans le passage de la mort et essayer de les sauver de l’Enfer est une de mes missions.
De Dom Amorth, dans le livre « Exorcisme et Psychiatrie », « A propos des défunts qui sont au Purgatoire, rien n’empêche qu’ils puissent, avec la permission divine, faire leur purgatoire à travers les âmes d’êtres vivants, c’est-à-dire à travers des personnes qui sont encore itinérantes sur terre. Mais cette opinion n’était pas étrangère aux théologiens du Moyen Age et que j’approuve […]. »
Beaucoup d’amour, de compassion et de patience nous sont donnés pour conduire ces âmes à Jésus qui vivent sur la terre un temps de purification plus ou moins long, puisqu’elles peuvent descendre de génération en génération dans le corps d’un vivant, particulièrement des femmes. Et Marie, Notre Mère, à sa suite, nous encourage à recevoir des entrailles de miséricorde pour les aider. Il faut les libérer de leurs esprits impurs et les remettre à la Justice et à la Miséricorde de Dieu. Parfois, elles ne connaissent pas Jésus et il faut les évangéliser, cela peut prendre du temps.
Très souvent, on se rend compte que des âmes errent proches d’endroits théâtres de combats sanglants. Je ne les vois pas, mais je les entends. L’une d’elles faisant partie d’âmes de résistants tués par des nazis dans une ferme de Normandie m’avait demandé de prier pour eux. J’ai entendu « prie pour nous ». Chose curieuse, les corps étaient enterrés sous le sol de la cour de cette ferme et les vaches ne traversaient pas ce carré de terre. Un prêtre Docteur en Théologie m’accompagnait.
Je lui demandais quelle était la meilleure dénomination pour ces âmes ? Ames défuntes ou errantes ? Ou âmes égarées ? Ou âmes dans le passage de la mort ? Ce prêtre, Docteur en Théologie me répondit « les morts injustes et violentes »
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Un autre défunt, esclave de son vivant, était mort enchaîné avec des fers aux pieds. Par le discernement direct des esprits, je ressentais dans ma chair les chaînes et les fers aux pieds. Il avait d’abord habité la mère de la personne pour qui nous prions, puis quand cette femme fut décédée et que sa fille ressentit les mêmes pathologies que la défunte, elle alla vite consulter un Prêtre exorciste avec qui j’ai prié.
L’âme dans le passage de la mort dans le corps humain vivant s’entend, elle fait un bruit comme si l’on avait faim. Elle se situe plutôt à gauche dans le corps, au niveau du ventre.
J’ai remarqué que les personnes atteintes de bipolarité et de schizophrénie ont souvent en elles des âmes dans le passage de la mort. Notre Seigneur guérit la bipolarité et la schizophrénie.
J’ai rencontré des personnes qui souffraient depuis 60 ans, 50 ans et aucun Prêtre de leur entourage n’avait discerné que leur problème était d’ordre spirituel. Dans la souffrance, Dieu ne nous abandonne jamais dans l’épreuve. Soyez fidèles à la prière, priez le chapelet ou le Rosaire.
« Quand Dieu choisit un témoin et ensuite associe un miracle authentique à l’affirmation de ce témoin, nous pouvons savoir avec certitude que le témoin est digne de foi. Dieu n’accorde pas de miracles pour se porter garant de témoins douteux. Dieu ne choisit pas de témoins douteux. »
Que Notre Seigneur nous entraîne tous à Le suivre et à obéir à Sa Volonté pour devenir Saints et Saintes.
Béatrice Malleron
Cher Père,
J’ai écrit “prétendue crise sanitaire” non pour nier l’existence du covid et ses effets, mais pour désigner l’instrumentalisation dont cette maladie – guère plus létale qu’une grippe – a été l’objet. Qui peut nier que le traitement dont elle a été l’objet a fait plus de dégats que la maladie elle-même ?
@abbé Pagès. “cette maladie – guère plus létale qu’une grippe – ” écrivez-vous… Les simples faits vous jugent. Permettez-moi de penser que vous n’avez pas eu de morts dans votre entourage! En tout cas, que vous ignorez délibérement les publications internationales scientifiques non suspectes d’infox. Pour un théologien qui se veut classique et prétend critiquer ses pairs et même les Papes — y compris le Saint-Père Benoît XVI –, c’est révélateur d”‘une méthode conetsatble, et non conforme à la théologie catholique où, comme l’a enseigné saint Jean-Paul II, un minimum de formation, de mise à jour et d’hérméneutique interdisciplinaire est nécessaire.
Vous continuez: “Qui peut nier que le traitement dont elle a été l’objet a fait plus de dégats que la maladie elle-même?”: vous visiblement, mais aucun médecin sérieux, en particulier aucun médecin hospitalier en première ligne. Plus facile de se cacher dans son studio parisien pour critiquer les praticiens qui ont donné leur vie. Vriament plus crédible!