Le diocèse de Metz a organisé samedi 21 janvier une journée d’échange sur l’homosexualité et la transexualité… Anne Rizoulières, animatrice laïque en pastorale pour le service diocésain de la pastorale des familles était à la manoeuvre. Elle explique dans la presse que cette journée s’adresse
D’abord aux personnes homosexuelles et transgenres. Il faut qu’il y ait une parole d’église vis-à-vis d’elles. Dieu les aime, Dieu les accueille, elles font parties de l’église et ça, c’est une réalité. Il y a aussi des personnes en souffrance, des parents qui ne comprennent pas, des frères et sœurs qui ne savent pas comment se positionner. Il faut qu’eux aussi puissent mieux comprendre la situation de leur proche pour mieux l’accompagner. Et il y a les agents pastoraux comme les prêtres, les diacres, les dames du catéchisme, le chef scout, etc. Ils vont accueillir des personnes homosexuelles et ne savent pas toujours comment faire, comment les intégrer ? C’est l’occasion de dialoguer et de rappeler ce que l’église autorise ou non.
Mais c’est après que c’est pire et on se demande ce qu’attend le diocèse pour retirer toute mission à cette dame qui déforme la doctrine de l’Eglise :
L’église catholique a-t-elle changé sa position ?
Non, malheureusement. La doctrine de l’église reste pour l’instant toujours une condamnation des actes homosexuels mais pas de l’homosexualité puisque ce n’est pas un choix. Ce que fait la personne dans son intimité ne nous regarde pas et nous n’avons pas à juger ça ! Dieu aime chacun tel qu’il est, pas tel qu’il aurait aimé être ou tel que l’on aimerait qu’il soit ! C’est notre foi profonde et ça nous semble être le message évangélique. On appelle de tous nos vœux une évolution de l’église. Avec le Pape François, le discours de l’église sur les personnes homosexuelles a évolué. Il a rappelé qu’en tant qu’enfants de Dieu, elles faisaient partie de l’église.
Les mentalités des fidèles évoluent-elles ?
Les esprits s’ouvrent petit à petit, mais c’est très douloureux et il y a encore énormément de travail à faire. Pour beaucoup, il s’agit d’une grande méconnaissance du sujet et cette méconnaissance provoque de la peur. Il y a de la confusion, certains n’arrivent pas à comprendre que ce n’est pas un choix. Des franges traditionalistes voire intégristes de l’église refusent toujours l’homosexualité et la transsexualité et sont dans la condamnation. Ils font une lecture littérale de la Bible et oublient le respect de la personne. Au sein même de l’église, il y a une grande diversité dans la manière d’accueillir. Certains prêtres sont parfaitement ouverts à cette question et vont intégrer ces personnes dans l’église comme tout baptisé, alors que d’autres sont encore malheureusement empêtrés dans leurs peurs et résistent. On le regrette car pour nous, c’est totalement contraire à l’évangile.