Notre confrère Le Salon Beige reprend des propos du cardinal Burke dans une interview au National Catholic Register :
Le préfet émérite de la signature apostolique a déclaré que cela se passait “malgré les difficultés et même la persécution” inspirées par Traditionis Custodes et les Responsa ad Dubia. Mais le cardinal Burke a souligné qu’en tant que “motu proprio”, Traditionis Custodes n’a pas une force suffisante car il n’a d’autorité que dans la mesure où il est fondé sur des motifs justes. Il a ajouté que les motifs du décret, et la lettre du pape François aux évêques qui l’accompagnait, “ne sont pas vrais et justes” lorsqu’ils sont pris ensemble, et il a donné ses raisons.
La première est qu’il n’est “tout simplement pas vrai” que la liturgie réformée est la seule forme valide du rite romain. Il a souligné que, comme l’ont reconnu les papes Saint-Paul VI, Jean-Paul II et Benoît XVI, l’Usus Antiquior n’a “jamais été supprimé” et, en fait, a continué à être célébré depuis l’époque de la promulgation du Missel du pape Saint-Paul VI.
Le cardinal Burke a déclaré qu’il est “contraire à la raison et à la saine théologie liturgique d’affirmer qu’une forme du rite romain célébrée sans interruption pendant quelque 15 siècles n’est plus une forme valide du rite romain”.