Le média régional indépendant breton Breizh Info relaie des initiatives de fidèles en Bretagne et en France qui relèvent des calvaires à la place de ceux qui ont été détruits par les vandales ou en érigent de nouveaux.
“A Inzinzac-Lochrist, dans la sainte Bretagne catholique, rurale et bretonnante, un particulier a élevé au cours de l’été un calvaire de granit au lieu-dit Brangolo. Ce calvaire est désormais connu sous le nom de « Croix de Brangolo ». Lors de son inauguration, une douzaine de personnes était présente. Le recteur d’Hennebont a béni le calvaire avec l’eau de la fontaine toute proche. Ce calvaire a été financé par un seul homme. Chrétien. Debout. La cérémonie s’est achevée par un air de musique traditionnelle.
A Plorec-sur-Arguenon, toujours en Bretagne où c’est mieux qu’ailleurs, les habitants se sont battus fourches en pognes pour préserver un calvaire promis à la démolition administrative par la Libre Pensée jacobine. A la première manifestation, des dizaines de drapeaux bretons flottaient au vent d’ouest.
Dans la Grande Occitanie, le pic Saint-Loup a retrouvé sa croix et ce après des « dégradations », mot destiné à cacher une offensive mondiale contre le christianisme et l’homme blanc. Avant cela, des militants avaient érigés une croix provisoire à dos d’homme. On peut juste regretter le choix de déployer un immense drapeau français et d’oublier le drapeau sang et or orné de la sainte croix occitane et de l’étoile à sept branches“.
Et d’inviter les chrétiens à moins de discours et plus d’actions :
“nous, chrétiens sommes trop dans les moulins à prières et pas assez à l’offensive. Rebâtissons des calvaires partout où il est possible de le faire.
Mais au-delà de se faire du bien, ce retour des calvaires marquerait surtout les esprits égarés d’aujourd’hui, prisonniers de leur liberté et exposés à toutes les turpitudes de l’âme humaine. La population a besoin de revoir ces calvaires, ces croix qui peuplent notre imaginaire depuis 2000 ans. Les hommes et les femmes d’aujourd’hui ont besoin de retrouver ce repère qui hante leur mémoire ethnique.
Chaque jour, des croix, des sanctuaires sont érigés sur le bord des routes par les familles de personnes décédées d’accident de la circulation. Dans cette époque où l’on croit la foi dans le vrai Dieu dépassée par Minecraft, c’est pourtant à la Sainte Croix que ces familles confient l’âme de leurs trépassés. Un peu comme les croix de Proëlla à Ouessant. Pour les marins morts en mer, loin de la vieille Armorique.
Raviver cette flamme est notre devoir et notre résistance. Erigeons des croix partout ! Au bord d’un chemin de cambrousse comme au milieu de Barbès ! Il n’y a pas de loi contre ça. Deux bouts de palette et ça fera autant d’effet qu’un manifeste de 300 pages bien chiant écrit en petit.
Il y a cette association, SOS Calvaires, qui relève des croix un peu partout. Ce qu’ils font est magistral ! Complètement ancré dans le territoire. Au plus proche de l’âme des gens“