Paix liturgique révèle dans sa dernière lettre, photo à l’appui, qu’un prêtre auxiliaire du diocèse de Nîmes, demeurant à Montfaucon près de Bagnols sur Cèze, a béni une union homosexuelle au printemps dernier. Bien avant que les évêques flamands ne fassent scandale avec leur liturgie pour bénir ces unions contre-nature.
“Mais en divers pays, et notamment en France, des prêtres donnent de telles bénédictions. Ils le font sans vraiment s’en cacher, mais pour l’instant discrètement. Il est cependant difficile, à l’heure d’Internet et des réseaux sociaux, où tout se partage, de conserver la discrétion sur ces « liturgies ». Ainsi les deux photos ci-après, d’une source qui a voulu rester anonyme, témoignent d’une « liturgie » de ce type, qui s’est déroulée dans le diocèse de Nîmes au printemps dernier, non dans une église, mais pour ainsi dire en plein champ”, écrit ainsi Paix liturgique.
Le prêtre qui a réalisé cette cérémonie, parfaitement reconnaissable sur les photos, est l’abbé André Chapus, ancien curé de Redessan. Loin d’être un excité c’est un prêtre diocésain « normal ». Archiviste diocésain qui dirigea un temps une revue diocésaine, aujourd’hui prêtre auxiliaire de l’ensemble paroissial de Laudun, il est conseiller spirituel des pèlerinages, responsable notamment de celui de Lourdes Il est aussi conseiller spirituel du Mouvement chrétien des Retraités“.
L’abbé Chapus droit dans ses bottes, mais une cérémonie supposée rester secrète ?
Au diocèse de Nîmes, personne ne semble être au courant. Ni le nouveau communicant du diocèse, ni les paroissiens de l’abbé Chapus – nous nous sommes rendus à Bagnols sur Cèze et ses environs – ni les autres curés des environs – plusieurs ont cependant reconnu formellement l’abbé Chapus.
Le vicaire général Jean-Claude Rodriguez, que nous avons joint après la parution de la lettre de Paix liturgique, n’a pas réagi.
En revanche nous avons pu joindre l’abbé Chapus, à Montfaucon : “oui, j’ai bien fait cette cérémonie, mais je n’ai pas à vous dire où et quand. C’est un moment de prière, on n’a jamais parlé de bénédiction ni de mariage. C’était avec des amis de l’hospitalité diocésaine du Gard et la chorale de ma paroisse, non, je me trompe, des jeunes de l’hospitalité diocésaine”.
Autrement dit un mouvement diocésain semble avoir été impliqué dans cette cérémonie, sans en faire état à l’évêque ou la hiérarchie diocésaine.
Et de poursuivre : “je ne suis pas curé [en charge d’une paroisse], je suis prêtre. Je n’ai pas de paroissiens, je suis dans mon diocèse, sans problème. Demain je célèbre un mariage, je ne vais pas appeler l’évêque pour lui demander la permission”.
Il y aurait -il eu des précédents ?
L’abbé Chapus terminé, bravache : “ça fait cinquante ans que je suis prêtre [48], des temps de prière j’en ai fait pour des hommes, des femmes, des mariés, des pas mariés...”.
A se demander si cette bénédiction ou cette prière – même si la présence des deux hommes en tenue de mariage qui se donnent la main, de la croix de procession et le caractère secret de la cérémonie ne laissent pas d’ambiguïté sur son caractère hétérodoxe, voire profanatoire – n’était pas un épisode d’une série.
Isolé dans son village, s’occupant de la société d’histoire diocésaine et des archives – le mercredi après-midi dans le bunker de l’évêché de Nîmes, derrière l’église Saint Charles, sur rendez vous, et prêchant de temps à autre en provençal, dépendant très théoriquement du secteur paroissial de Laudun L’ardoise, l’abbé Chapus, à deux ans de la retraite, apparaît en roue libre et peu contrôlé, d’autant que le tentaculaire diocèse du Gard – cette partie étant plus proche d’Avignon que de Nîmes, vient de changer de titulaire.
Il devrait prendre une retraite anticipée au plus tôt et loin de Nîmes !! mis quid des “participants à ce sacrilège ?
Quelle hypocrisie et manque d’esprit de communion ecclésiale!
Chacun fait son truc dans son coin sans en référer à l’évêque,et l’on donne des leçons aux fidèles attachés à la Tradition/
Quand l’eveque de Nimes va se bouger et le mettre dehors ??!