Cela vient de sortir et ce n’est pas une blague belge: les évêques de Flandre, approuvés par le cardinal de Kesel, ont publié une liturgie de bénédiction à destination des couples homosexuels:
+++ Les évêques de Flandre publient une liturgie de bénédiction des couples homosexuels +++ https://t.co/EYMI9tn5ib
— LB2S (@LB2S) September 20, 2022
La traduction de cette bénédiction est la suivante:
(Re)voici le texte de la bénédiction en néerlandais, et une traduction possible en français (visée par un confrère néerlandophone) pic.twitter.com/eWgUfpQ91s
— LB2S (@LB2S) September 20, 2022
Une explication (en anglais) a été donnée par les évêques qui s’appuient sur Amoris Laetitia. On peut le lire sur le tweet de la journaliste américaine Diane Montagna:
One week before their ad limina visit to Rome, & basing themselves on #PopeFrancis’ ‘Amoris Laetitia’, Belgian Bishops Conference green lights blessing gay couples & publishes prayer service. Document in Flemish here with working English translation below: https://t.co/04GSue7E7t pic.twitter.com/8Cp247msae
— Diane Montagna (@dianemontagna) September 20, 2022
Pourtant, dans un Responsum de la Congrégation pour la doctrine de la foi daté du 22 février 2021, Rome avait clairement affirmé que l’Église ne peut procéder à de telles bénédictions:
(…)
Pour cette raison, il n’est pas licite de donner une bénédiction aux relations ou partenariats, même stables, qui impliquent une pratique sexuelle hors mariage (c’est-à-dire hors de l’union indissoluble d’un homme et d’une femme ouverte en soi à la transmission de la vie), comme c’est le cas des unions entre personnes du même sexe[6]. La présence dans ces relations d’éléments positifs, qui en eux-mêmes doivent être appréciés et valorisés, n’est cependant pas de nature à les justifier et à les rendre ainsi légitimement susceptibles d’une bénédiction ecclésiale, puisque ces éléments se trouvent au service d’une union non ordonnée au dessein du Créateur.
En outre, les bénédictions sur les personnes étant liées aux sacrements, la bénédiction des unions homosexuelles ne peut être considérée comme licite, car elle constituerait en quelque sorte une imitation ou un renvoi analogique à la bénédiction nuptiale[7] invoquée sur l’homme et la femme qui s’unissent dans le sacrement de mariage, étant donné qu’ « il n’y a aucun fondement pour assimiler ou établir des analogies, même lointaines, entre les unions homosexuelles et le dessein de Dieu sur le mariage et la famille »[8].
La déclaration de l’illicéité des bénédictions des unions entre personnes du même sexe n’est donc pas, et ne souhaite pas être une discrimination injuste, mais plutôt rappeler la vérité du rite liturgique et de ce qui correspond profondément à l’essence des sacramentaux, tels que l’Église les comprend.
La communauté chrétienne et les Pasteurs sont appelés à accueillir avec respect et délicatesse les personnes à tendance homosexuelle, et sauront trouver les moyens les plus appropriés, en accord avec l’enseignement de l’Église, pour leur annoncer la plénitude de l’Évangile. Que ces personnes, en même temps, reconnaissent la proximité sincère de l’Église – qui prie pour eux, les accompagne et partage leur cheminement de foi chrétienne[9] – et en accueillent les enseignements avec une sincère disponibilité.
La réponse à la proposition de dubium n’exclut pas l’octroi de bénédictions individuelles aux personnes à tendance homosexuelle[10] qui manifestent le désir de vivre en fidélité aux desseins révélés de Dieu, comme le propose l’enseignement de l’Église, mais elle déclare illicite toute forme de bénédiction qui tend à reconnaître leurs unions. Dans ce cas, en effet, la bénédiction manifesterait l’intention non pas de confier à la protection et à l’aide de Dieu certaines personnes individuelles, dans le sens mentionné ci-dessus, mais d’approuver et d’encourager un choix et une pratique de vie qui ne peuvent être reconnus comme étant objectivement ordonnés aux desseins révélés de Dieu[11].
(…).
[6] Cf. Catéchisme de l’Église Catholique, n. 2357.
[7] La bénédiction nuptialerenvoie en fait au récit de la création, dans lequel la bénédiction de Dieu sur l’homme et la femme est liée à leur union féconde (cf. Gn 1, 28) et à leur complémentarité. (cf. Gn 2,18-24).
[8] François, Exhort. ap. Amoris laetitia, n. 251.
[9] Cf. Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Lettre Homosexualitatis problema sur la pastorale à l’égard des personnes homosexuelles, n. 15.
[10] Le De benedictionibus présente en effet une vaste liste de situations pour lesquelles invoquer la bénédiction du Seigneur.
[11] Cf. Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Lettre Homosexualitatis problema sur la pastorale à l’égard des personnes homosexuelles, n. 7.
Mais la priorité et le danger, ce sont tous ceux qui se sanctifient dans la messe traditionnelle…
Ce genre de bénédiction existe à liège en Belgique.
ON demande dans ces prières “que l’engagement qu’ils prennent l’un envers l’autre soit fort et fidèle”. Quelqu’un pourrait me dire à quoi ils s’engagent exactement ? Parceque jusqu’ici la mythologie qui nous est serive thématise sur “on peut bénir les personnes mais pas ce qu’ils font”.
Bien sûr, si deux homosexuels venaient devant l’Eglise s’engager à vivre la chasteté à partir de ce jour, l’Eglise pourrait sans problème bénir ce genre d’engagement.
Mais s’ils s’engagent à avoir des relations charnelles, là on dépasserait la bénédiction des personnes et on bénirait un comportement sur lequel la Bible a des mots plutôt forts. Le problème de cohérence de l’Eglise avec son propre enseignement serait alors très important.
Donc, je repose la question (naïvement) : à quoi ces messieurs s’engagent-ils exactement ?
Si, comme je le redoute, ils s’engagent à avoir des relations charnelles, il faut alors poser fortement la question de la destitution de tous les clercs impliqués, et de la raison pour laquelle l’Eglise romaine ne sévit pas. Et je ne parle pas de faire de la pub à la FSSPX. Je parle de résoudre vraiment les problèmes, qui commencent à s’accumuler.
PS : approbation de la conclusion de l’article. On comprend mal la férocité contre ceux qui aiment la messe en latin au vu de l’indifférence et la passivité qui accueillent ce genre de clownerie.
Ils font trop cucus sur la photo et avec leurs roses !
Le Christ à l’air désespéré !
Ces évêques hérétiques n’appartiennent plus à l’Eglise de Jésus-Christ et ils refusent le Concile Vatican II qui a maintenu la langue latine dans la liturgie.
Comment les catholiques vont-ils pouvoir continuer à survivre en Flandre ?
“Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas: ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les homosexuels, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu. (1 Co 6.9-10)”
Merci cher Confrère de citer la phrase clef de saint Paul: elle démontre le caractère hérétique de ces évêques qui ne reconnaissent qu’eux-mêmes mais plus la Sainte Ecriture, la “Parole de Dieu”. “Ces messieurs, quand ils seront passés, disait saint Pie X, de la Sainte Ecriture, la Paorle de DIeu, il ne restera… que la couverture”. Prophétie réalisée. Ces “messieurs” disparaîtront… pas la vérité et le bien.
Bonjour Aubé,
visiblement vous ne comprenez pas. Il faut voir un peu plus loin que le postérieur de ces messieurs. Les relations charnelles n’épouvantent pas.
La colère de DIeu, oui.
L’idée que deux âmes immortelles puissent rater l’immortalité offerte avec Dieu, oui.
L’idée que des innocents se disent que dorénavant l’Eglise approuve quelque chose que la Bible condamne si durement, oui.
L’ampleur de l’infiltration du mal dans la hiérarchie catholique, oui.
L’affront fait à Dieu par sa sainte épouse l’Eglise catholique, oui.
L’absence de réaction romaine, oui.
L’ampleur de la catastrophe qu’il faut redouter maintenant en Flandres : oui
Certains expliquent que la colère de Dieu est un concept aboli par le seacrifice du Christ : oui, pour ceux qui se conforment à ses commandements. Pour ceux qui refusent, la colère de Dieu est aggravée car au refus de la Loi du Père s’ajoute le refus de la parole du Fils et le mépris pour ses souffrances et son sacrifices. Demandez aux Hyérosolumitains face aux armées de Vespasien si la colère de DIeu était dépassé : il n’est resté de leur ville qu’un remblai de soutien. Demandez aux Marseillais de 1720. Demandez aux Poilus de la Grande Guerre, et aux soldats de la 2e GM, à la lumière des messages de Fatima, si c’est confortable de faire face au châtiment de Dieu.
Je me demandais parfois comment était l’humanité avant le Déluge, comment ils avaient fait pour ne rien voir. Maintenant, j’ai des éléments de réponse : ils ne manquaient pas de divertissements, et ne ciblaient que le court terme. On ne demande que deux choses à ces messieurs et aux clercs qui les bénissent : ne dites pas que vous n’avez pas été prévenus, et ne dites pas que cela se fait en notre nom, ou avec notre accord.
Avant, le clergé priait pour que Dieu bénisse le pays où il exerçait. En Flandres, les clercs prient Dieu d’envoyer le châtiment. Malheureux flamands ! Malheureuse Eglise si elle ne sévit pas rapidement et fortement !
Tristement l’attitude de nos représentants religieux en ce triste monde + + +
Oui. En tout cas celles entre hommes me donnent un haut-le-coeur quand mon imagination bien invoIontairement les effIeure aussi peu que ce soit. Pas vous ?
Dans Malachie 2 (lisez surtout le verset 17, et voyez le contexte de l’avertissement avec les 3 premiers versets. Consultable sur aelf.org) :
01 Maintenant, prêtres, à vous cet avertissement :
02 Si vous n’écoutez pas, si vous ne prenez pas à cœur de glorifier mon nom – dit le Seigneur de l’univers –, j’enverrai sur vous la malédiction, je maudirai les bénédictions que vous prononcerez. Oui, je les maudis, car aucun de vous ne prend rien à cœur.
03 Voici : je vais menacer votre descendance. Je vous jetterai du fumier à la figure, le fumier qui provient de vos fêtes ; on vous enlèvera avec lui.
17 Vous fatiguez le Seigneur par vos discours, et vous dites : « En quoi l’avons-nous fatigué ? » – C’est lorsque vous dites : « Quiconque fait le mal est bon aux yeux du Seigneur, en de tels hommes il prend plaisir », – et encore : « Où est le Dieu de justice ? »
d’accord avec ces commentaires trop de laxisme dans notre société ;;; et pas assez de priéres ;;;