Les paroissiens de Vassy et des villages autour, non loin de Vire, au sud-ouest du Calvados, déplorent le départ du dernier curé, le père Raphaël Toé, qui a fêté ses 25 ans de sacerdoce à Saint-Pierre Maubant avant de partir comme curé du Chemin Vert à Caen. Ce prêtre fidei donum du diocèse de Dédougou au Burkina Faso ne sera pas remplacé.
Dans la presse locale, il appelle les locaux à prendre de la hauteur : “les gens doivent entrer dans une autre dimension. Le prêtre n’est pas un résident à temps complet. Il faut essayer de s’adapter à cet état de fait. La réalité est qu’on manque de prêtres. J’invite à prier pour les vocations. Dans un avenir proche, le nombre de prêtres va baisser“.
En 2017 il y avait 117 prêtres actifs dans le Calvados (diocèse de Bayeux et Lisieux). Ils ne sont plus que 95 en 2022 d’après le diocèse.
Hallucinant ! Les fidèles ne sont plus que ” des gens” .
Ils ont tout fait pour que cela àrrive. Vu l’idéal proposé aux jeunes hommes , je crois qu’ils ne veuillent s’engouffrer sur un terrain miné.
Le célibat sacerdotal nécessite que le prêtre soit nomade et non sédentaire! En restant dans une même paroisse cinq à dix ans, on se fait des amis et amies, et on aura du mal à partir le moment venu. Les evêques doivent, au maximum, limité la résidence d’un curé dans une paroisse à trois ans.
Heureusement que les Prêtres traditionnels sont là , n’en déplaise aux évêques français et ….. au Pape !
le diocèse n’a cas donner la paroisse aux tradits… eux ont des prêtres ….mais il préfère fermer les églises …..
Une seule solution : que 2 garçons par famille catholique entrent au séminaire. Que font les parents ?
Le prêtre a raison. Les chrétiens Français vont devoir s’habituer à une présence épisodique de prêtres comme dans les terres de missions.
Ce qui est incroyable est que personne ne semble se soucier du salut des âmes.
Des catholiques qui ont vécu dans le péché toute leur vie se sont souvent convertis à l’article de la mort en recevant les derniers sacrements..
De nombreuses âmes qui risquaient d’aller en Enfer se sont ainsi sauvées.
Maintenant ce n’est plus possible car il n’y a plus de prêtres.
Un séjour maximum de trois ans ??? Mais c’est à peine le temps pour un prêtre d’avoir une bonne connaissance de ses paroissiens et pouvoir répondre à leur espérance!
Dans son roman ” La soupe au choux” René FALLET avait fort justement affublé un prêtre, accaparé par d’incessants déplacements, de ” prêtre-à-porter”.