Monseigneur Philippe Ballot est installé officiellement à Metz ce dimanche 04 septembre, au sein la cathédrale Saint-Etienne de Metz. Il répond à France 3 :
“L’évêque est quelqu’un qui veille sur tous les chrétiens, catholiques, d’une géographie, d’un territoire et qui a aussi le souci de toute la population, pour annoncer ce qui constitue la vie du croyant et qui peut éclairer et aider toute personne en lui disant que sa vie, ce n’est pas simplement des cellules qui sont bien organisées et qu’il maîtrise plus ou moins, mais qu’elle est habitée par une force qui vient de Dieu, c’est l’amour !
D’une manière très concrète, ça se rattache à Jésus-Christ, qui pour nous est vraiment la manifestation de Dieu. Autour de Jésus, il y a eu ce choix des douze apôtres. Ces apôtres ont continué de partager leur expérience, mais après il a bien fallu les remplacer et ils l’ont été par les évêques. On est successeurs des apôtres. Il y en a un qui est particulier : c’est le pape, parce qu’il est successeur de l’apôtre Pierre, fondateur de l’Eglise. Les évêques sont donc les successeurs de tous les autres apôtres. On est passé de douze apôtres à quelques milliers.
L’évêque veille donc sur tous les catholiques et puis il y a tous les autres dont il ne faut pas négliger la présence, ce qui implique des initiatives de rencontre, de dialogue.”
Quels sont projets pour votre futur diocèse ?
“Je n’ai pas encore imaginé de projets pour le diocèse de Metz parce que je pense que la première chose que doit faire un évêque quand il arrive dans un diocèse, c’est d’aller rencontrer des personnes : les prêtres, les communautés paroissiales, les élus. Pour sentir, comprendre et puis s’inscrire dans ce qui existe déjà : c’est-à-dire les perspectives de mes prédécesseurs et les orientations pastorales pour comprendre ce qu’il y a derrière les mots employés.
J’apporterai ce que je suis avec mes convictions, ma personnalité, mon histoire, mes racines, etc.”