Le dernier Bulletin de Saint François de Sales, bulletin de l’Oeuvre de Saint François de Sales, vient de paraître.
Au sommaire notamment : La messe vue du ciel (Abbé Christophe Héry), La barbarie de l’éducation (Jean-François Mattei) ou La Procession (Jean de La Varende).
La messe vue du Ciel (extrait)
Est-ce l’acte d’oblation du Christ glorieux demeurant au Ciel qui, à la messe, constitue le sacrifice ? Non pas seulement, car à la messe, l’offrande éternelle de sa Passion par le Christ, comme une chose passée, ne serait pas l’actualisation présente de celle-ci. La messe rend présent non seulement cette obligation, mais le sacrifice lui-même, sous les espèce consacrées, y compris la réalité de l’immolation, de la Résurrection et de l’Ascension.
Il faut hausser nos regards vers le Mystère du Verbe fait chair. D’une manière vraiment thomiste, Jésus homme naissant, souffrant, agonisant, mourant, ressuscitant, montant aux cieux, siégeant à la droite du Père… pose là des actes vraiment humains et simultanément divins. Par la grâce de son union personnelle au Verbe, les moments de sa vie transcendent le temps historique et jamais ne cessent d’être présents et d’agir, avec toute leur vertu divine. l’Incarnation arrache l’instant au déroulement des heures et à la géométrie de l’espace-temps.
Ce n’est donc pas que les Mystères de la vie du Christ perdurent dans les siècles. Ce n’est pas non plus simplement leur oblation par lui dans le Ciel qui les maintiendrait spirituellement présents. Leur portée échappe à la temporalité de sorte que ces Mystères étant ceux du verbe, ils restent par lui présets efficacement “en tout lieu et en tout temps” voire au-delà, au Ciel pour l’éternité, communiqunt sans cesse la grâce du salut puis la gloire divine aux élus. Le Coeur transpercé du Seigneur les résume tous. Par la plaie de son côté, toujours ouverte pour répandre la grâce, le Sacré Coeur nous laisse ce “signe” unique rapporté par St Jean : “L’Esprit, l’eau et le sang”. En lui se scelle l’Alliance nouvelle et éternelle, “Mystère de la foi”, dont la messe sur terre est continue l’oeuvre parfait, jusqu’à la consommation des siècles.
Est-ce l’acte d’oblation du Christ glorieux demeurant au Ciel qui, à la messe, constitue le sacrifice ? Non pas seulement, car à la messe, l’offrande éternelle de sa Passion par le Christ, comme une chose passée, ne serait pas l’actualisation présente de celle-ci. La messe rend présent non seulement cette obligation, mais le sacrifice lui-même, sous les espèce consacrées, y compris la réalité de l’immolation, de la Résurrection et de l’Ascension.Oeuvre de Saint François de Sales – 21 rue du Cherche Midi – 75006 Paris
L’Oeuvre de Saint François de Sales veut contribuer au maintien et au développement des bonnes moeurs par tous les moyens, mais aussi par le soutien des oeuvres d’éducation, de formation et de préservtion de la jeunesse.
