Nos amis de Lex Orandi nous ont demandé de lancer une supplique aux évêques à l’occasion du premier anniversaire de Traditions Custodes:
Monseigneur le Nonce Apostolique,
Monseigneur le Président de la Conférence épiscopale,
Alors que deux diocèses de France, Grenoble et Le Mans, sont vacants depuis la nomination de leur titulaire sur un autre siège épiscopal, des décrets ont été pris par les évêques sortants pour imposer dans les diocèses qu’ils ont quittés une application du Motu Proprio Traditionis Custodes qui manifeste le plus profond mépris des biens spirituels des fidèles qui leur sont confiés.
Dans le diocèse de Grenoble, le décret frappe les fidèles de Vienne et de la Collégiale Saint-André de Grenoble à compter de septembre prochain. La célébration de la messe traditionnelle sera supprimée à Vienne, et la messe selon le missel réformé sera imposée aux fidèles le premier dimanche de chaque mois à Grenoble. Il est évident que les fidèles ne fréquentent pas cette église pour une liturgie célébrée dans toutes les autres paroisses du diocèse. Ils ont choisi de vivre leur foi à la Collégiale Saint André, avec les célébrations liturgiques et sacramentelles qui la nourrissent, pour bénéficier des trésors spirituels que l’Eglise dispense précisément au moyen de la liturgie traditionnelle. Quel mal font-ils là ?
Dans le diocèse du Mans, le décret privera les fidèles de la paroisse de Montmirail des mêmes bienfaits à compter du mois d’août prochain. Les fidèles de cette paroisse ont pourtant bénéficié sans interruption des livres liturgiques de 1962, d’abord avec l’abbé Rouxel de 1959 à 1995, puis avec des prêtres de la Fraternité Saint Pierre, et depuis 2011 avec des prêtres de l’Institut du Bon Pasteur. Quel mal font-ils là ?
Je vous demande, Monseigneur, de pourvoir aux futures nominations épiscopales sur les sièges de Grenoble et du Mans par des Evêques qui prendront l’engagement de faire cesser immédiatement les mesures discriminatoires, vexatoires et abusives dont les fidèles de ces deux diocèses sont victimes, et d’annuler les décrets pris par les deux Evêques sortants. Je vous demande en particulier que soient reconnues les aspirations légitimes des fidèles de Saint André de Grenoble, de Notre-Dame de l’Isle de Vienne et de Notre-Dame de l’Assomption de Montmirail à bénéficier de la liturgie traditionnelle qui est pour eux un bien spirituel inestimable et essentiel, et ce pour tous les sacrements et en tout temps.
Je vous demande, Monseigneur, de veiller auprès de l’ensemble des évêques de France au respect des biens spirituels des fidèles attachés à la liturgie traditionnelle, et à l’assurance pour eux de bénéficier de toute la vie sacramentelle par laquelle ils se sanctifient, grâce au libre usage par tous les prêtres qui leur sont assignés de tous les livres liturgiques de 1962.
Je vous demande, Monseigneur, de veiller en particulier à ce que les confirmations puissent être conférées partout selon le missel de 1962 pour les fidèles qui le demandent, sans aucune restriction.
Dans l’espérance que nos prières seront entendues par ceux à qui elles s’adressent, je vous assure, Monseigneur, de ma prière pour l’Eglise qui est en France.
Vous pouvez signer ici.
N’est-ce pas donner plus d’importance qu’elle n’en a à une institution qui s’est elle-même discréditée ???
Cela ne sert à rien.
Le nonce a une feuille de route , dictée par les instances romaines.
Regardez certaines nominations : Saint Flour, Paris, Aix-Arles, Avignon …rien à attendre .
Un an après… et voyant les résultats. Les temps ne sont plus a la discussion mais a l action…. cette supplique ne servira a rien avec des “prélats” qui ne veulent rien entendre….