Le Coetus Internationalis Summorum Pontifucum( CISP), qui organise le 11è Pèlerinage Ad Petri Sedem à Rome en octobre prochain, a ouvert ses colonnes à Jean de Tauriers, président de Notre-Dame de Chrétienté.
1 – Qui êtes-vous ?
Une association française, Notre-Dame de Chrétienté, qui organise le pèlerinage de Paris à Chartres à la Pentecôte depuis 40 années.
Cette association repose sur 3 grands axes : la Tradition, la Chrétienté et la Mission.
La Tradition signifie notre attachement à la transmission de la foi catholique dans les temps difficiles que l’Eglise traverse actuellement avec notamment l’usage exclusif du rite tridentin.
Notre-Dame de Chrétienté insiste sur le règne social de notre Seigneur Jésus Christ ayant vocation à régner sur les âmes et les sociétés (la Chrétienté).
Enfin, Notre-Dame de Chrétienté est un mouvement missionnaire comme le démontre le pèlerinage de Chartres (20000 pèlerins en 2022) et toutes ses autres activités (formation, université d’automne, retraite, pèlerinages, …) tout au long de l’année.
2 – Pourquoi êtes-vous attachés à la liturgie Traditionnelle ?
Pour conserver la foi catholique et la transmettre à nos enfants et autour de nous. La liturgie traditionnelle exprime à la perfection les vérités de la foi catholique. Le cardinal Ratzinger résume bien cette position quand il écrivait « Je suis convaincu que la crise de l’Eglise que nous vivons aujourd’hui repose largement sur la désintégration de la liturgie ».
3 – Pourquoi avez-vous rejoint le Coetus ?
Il est très important que les catholiques attachés à la Tradition de tous les pays se réunissent, se connaissent, partagent leurs vues sur les grands sujets d’actualité, organisent des événements communs.
4 – Comment voyez-vous l’avenir ?
Délicat à court terme, radieux à plus long terme. En France, la situation de l’Eglise est catastrophique (églises et séminaires vides, catéchismes sans substance, écoles catholiques très peu catholiques, …). Les familles catholiques encore pratiquantes s’organisent face à ce désastre. Parmi les réactions existantes, le traditionalisme a évidemment toute sa place avec la force de l’enseignement des siècles passés.
Tout cela prendra encore quelques années mais les communautés traditionnelles trouveront toute leur place dans les diocèses et dans l’Eglise. La fidélité et la résistance de tant de catholiques fervents et dévoués, clercs et laïcs, trouveront ainsi leur juste récompense.