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Le 9 juin, le quotidien relaie la charge du pape contre les ornements comprenant des dentelles.
Ces propos du pape sont dans la droite ligne de ceux déjà tenus par le passé, François s’agaçant régulièrement de certaines formes de liturgie, rattachant en particulier la forme préconciliaire de la messe à un passé révolu, ou en passe de l’être.
Le 14 juin, le même quotidien publie une tribune de l’historien Rémi Caucanas à propos du burkini :
Aussi sommes-nous peut-être d’abord appelés à l’humilité : celle qui favorise l’écoute des peurs et des blessures, souvent partagées en fait… « Hôpital de campagne » disait le pape François. Humilité… et exigence ! Car il faut aussi expliquer qu’un signe religieux n’est pas automatiquement signe d’asservissement et de domination ; que des discours musclés en faveur d’une émancipation féminine ne coïncident pas toujours avec des aspirations intérieures qui peuvent être bien plus libératoires que des lois agressives ; que la défense arc-boutée d’une certaine identité ne contribue pas forcément à sa préservation mais entraîne plutôt son étranglement.