Dans un article qui se veut sensationnel (“chez les cathos identitaires“, Libération, actuellement en grande crise (on parle de moins de 7000 abonnés papier), attaque une nouvelle fois la Communauté Saint-Martin. En pratiquant l’amalgame avec les nouvelles communautés touchées par les abus sexuels, Bernadette Sauvaget, qui se croit journaliste, laisse clairement entendre, en affirmant l’inverse (mais alors pourquoi l’écrire ?), que la visite canonique diligentée par Rome vise à faire toute la lumière sur ce type de fait.
Du remplissage de papier, en collaboration avec un théologien anonyme, qui doit être aussi théologien que je suis trapéziste, pour laisser entendre que l’implication d’un évêque en poste (Mgr Benoît Bertrand, à la tête du diocèse de Mende, que personne ne connaît) serait exceptionnel, alors que c’est la procédure nominale. A cet évêque viennent s’ajouter le supérieur du séminaire de Versailles, le père Matthieu Dupont, ce qui reste logique pour visiter un séminaire et par la provinciale pour la France des religieuses de l’Assomption, Mère Anne Descours. Il parait que ce choix va bousculer car, horresco referens, il n’y a que des hommes dans ce séminaire (sic).
Car de quoi s’agit-il finalement ? D’une visite de routine comme l’Eglise en mène régulièrement sur absolument toutes les communautés. Une pratique que l’administration serait bien inspirée de pratiquer à l’égard des journaux qui reçoivent moult subventions…
En 2016, le cardinal Stella, préfet de la Congrégation pour le clergé, était déjà venu à la Communauté Saint-Martin. 6 ans après, il n’est pas anodin qu’une nouvelle visite ait lieu. Pour mémoire, les évêques doivent se rendre tous les 5 ans pour leur visite ad limina.