Fondée en 1989 par Soeur Daniel-Marie de l’Incarnation et quelques familles, l’Ecole Notre-Dame de Fatima (La Chapelle d’Armentières) compte près de 90 élèves de la maternelle à la 5ème. Depuis 20 ans, les prêtres de l’Institut du Christ Roi en assurent l’aumônerie de cette école.
Dans sa lettre aux Amis de l’Ecole Notre-Dame de Fatima, l’école consacre un dossier l’école catholique :
L’éducation se confond avec la nuit des temps. Yahvé donne dès le début une direction claire à Adam et Ève et cherche à les faire grandir (Gn I, 28-30 ; II, 16). De même fera-t-il avec Caïn, jaloux de son frère (Gn IV, 6), puis avec les patriarches, Moïse et enfin les juges. À travers ces grands personnages, c’est son peuple qu’il éduque. Vient le moment où les Hébreux refusent que le prophète Samuel – et par lui, Yahvé – les conduise (1 Sm VIII, 7). Ils souhaitent un roi, comme les nations païennes qui les entourent. Le Seigneur alors s’humilie et accepte. Il leur donne Saül, puis David. C’est ensuite la longue succession des rois de Juda et d’Israël, ainsi que des prophètes chargés non plus de guider le peuple comme autrefois mais de veiller, au prix de leur vie, à ce que ce peuple ne se perde pas !
Aujourd’hui, est-ce si différent ? La société dans laquelle nous vivons, nous, enfants de Dieu par le baptême, n’est plus conduite par et pour le Seigneur. Mais est-ce uniquement la faute à Voltaire et ses amis ? N’avons-nous pas nous-mêmes posé des choix qui répètent tragiquement l’histoire ?
Le choix de l’éducation a aujourd’hui le privilège d’être un fréquent sujet de conversation, à la faveur de l’écroulement du niveau, de l’ensauvagement des cours de récréation et, tout dernièrement, des confinements et des mesures sanitaires ; il n’en reste pas moins qu’il manque souvent quelque chose !
Excellence, mérite, discipline… Tous ces mots sonnent bien à nos oreilles de chrétiens. Au point, parfois, de nous faire oublier que l’essentiel est la foi !
Qui prendra soin des âmes de nos enfants ? Cette mission ardue peut-elle être menée uniquement par les parents, aussi motivés soient-ils ? ou simplement le dimanche à la paroisse, avec en prime le mercredi si la grâce d’un « caté » a été donnée ?
Laissez venir à moi les petits enfants ! Que cet appel, ce cri du cœur de Notre-Seigneur résonne à nos oreilles et au plus profond de nos âmes.
On lira également la contribution du chanoine Mesureur (aumônier) intitulée “Que se passe-t-il en chrétienté ?” ou encore celle de Jean-Pierre Maugendre (ancien président de l’association) intitulée “Mon Dieu et mon tout”.