La Latin Mass Society relaye une nouvelle supplique mondiale au Pape François pour demander la préservation de la messe traditionnelle : “Nous souhaitons partager notre expérience de la liturgie traditionnelle, qui a nourri de nombreux saints au cours des siècles et continue d’édifier un nombre croissant d’âmes dans l’Église catholique aujourd’hui. Nous expliquerons pourquoi les catholiques de tous horizons apprécient et chérissent cette messe et pourquoi tant de non-catholiques sont inspirés par sa beauté et sa majesté. Cette messe fait partie intégrante de notre patrimoine collectif et doit être préservée.”
Nous sommes surpris et attristés par la publication du document Traditionis Custodes par le pape François et encore plus par la récente réponse de la Congrégation du Vatican pour le culte divin. Il est difficile de concilier ces mesures avec les engagements et les promesses faites par les prédécesseurs du Pape François, Saint Jean-Paul II et le Pape Benoît XVI.
Nous souhaitons, en union avec le Saint-Père, le pape François, continuer à bénéficier spirituellement de la gracieuseté du pape Benoît XVI qui a encouragé tous les prêtres de rite romain qui le souhaitaient à célébrer la messe et les sacrements traditionnels en latin par son motu proprio, Summorum Pontificum.
L’acceptation large et généreuse de l’usus antiquior, ou rites traditionnels, a produit une guérison au sein de l’Église permettant à de nombreux catholiques de se rapprocher du Christ et du cœur de leur Mère, l’Église. Elle a été particulièrement utile pour réconcilier ceux qui se sont sentis abandonnés par leurs bergers dans le passé. Loin de faire fuir les catholiques, la messe en latin a aidé beaucoup d’entre eux à penser avec l’esprit de l’Église, en reconnaissant Vatican II comme un véritable concile œcuménique et la liturgie du pape Paul VI comme une véritable re-présentation du sacrifice de Jésus-Christ.
Nous sommes également attristés à la pensée de la perte possible de la beauté de la liturgie traditionnelle qui remonte à plus de mille cinq cents ans et qui a inspiré de grandes œuvres d’art, de littérature, de musique, de poésie et d’architecture pendant des siècles. Nous considérons l’interdiction éventuelle ou la restriction sévère de la messe et des sacrements traditionnels en latin comme une perte, non seulement pour les nombreux catholiques qui élèvent régulièrement leur cœur vers Dieu dans cette forme de culte, mais aussi pour tous les catholiques et pour l’humanité en général.
Avant tout, nous vous demandons de lire notre lettre ouverte à Sa Sainteté le Pape François et d’ajouter votre nom à la liste croissante de ses signataires.
Lu sur le site de Rorate caeli et déjà signé
La musique harmonique est le fruit de l’église, son alphabet (do ré mi…) aussi. Il y a des orchestres symphoniques partout dans le monde, et nous aurions tord de ne pas défendre le système à l’origine de cette organisation musicale, purement basée sur la raison mathématique, et ayant pour but l’élévation de l’âme. L’oecuménisme, par définition, ne peut que difficilement défendre cette raison mathématique, car toute les religions ne la défendent pas…
Ah désolé, moi, je ne signe pas. Je ne suis pas pour cette ‘Eglise’ double que vous nous vendez, dans le respect de la diversité des rites et comme si cette brillante idée pouvait être conforme à la lex credendi de l’Eglise.
Je ne suis pas du tout à l’aise avec leur rite et préfère le savoir loin de moi : je ne me laisserais pas PACSER !
Aller quémander aujourd’hui à François ce qu’il vous a retiré il y a 6 mois n’est pas très réaliste. C’est très niais : bêtise, crédulité et naïveté sont réunies.
Le texte ci-dessus est lui aussi niais en ce qu’il affirme : ‘… à penser avec l’esprit de l’Église, en reconnaissant Vatican II comme un véritable concile œcuménique et la liturgie du pape Paul VI comme une véritable re-présentation du sacrifice de Jésus-Christ.’
Insensé d’écrire cela !
Non, c’est NON.