Depuis trois ans, les “cas isolés” et autres déséquilibrés qui hurlent des slogans religieux, viennent dans des églises armés de couteaux, sécateurs et autres pistolets, et tentent de s’en prendre aux prêtres ou aux fidèles se multiplient. A chaque fois, les autorités nient le problème, et l’auteur s’en tire généralement avec une hospitalisation d’office pour toute poursuite.
Media Presse info compile ce dimanche soir ces intrusions depuis début 2017 – la région parisienne, l’agglomération de Marseille et Nantes semblent surreprésentées.
Le pire a été évité au moins une fois de justesse, au Blanc-Mesnil en juillet 2020, où un homme qui se dirige en hurlant vers une église, armé d’un sabre et d’un pistolet mitrailleur chargé, est renversé par un automobiliste. Deux autres armes semi-automatiques sont découvertes chez lui, mais le parquet antiterroriste ne sera pas saisi en l’absence d’antécédents terroristes.
Force est de constater qu’il y a de plus en plus de cas isolés et que les réactions des autorités censées protéger les français en échange d’un nombre toujours plus important de moyens et de libertés, ne sont guère convaincantes.