Una Voce (France) a lancé il y a quelques mois un fonds de dotation. L’association veut qu’il lui permette de se développer comme elle le fait sans relache depuis 57 ans.
Patrick Banken rappelle dans l’éditorial du site internet que l’impréhension des fidèles est générale suite à la publication du Motu Proprio est générale :
Un Motu Proprio n’est ni un message infaillible proclamé ex cathedra… ni même une encyclique. Juste un « mouvement particulier » du pape régnant, révocable ad nutum (sur un simple mouvement de tête, sans même besoin d’une plume). Il y a des Motu Proprio positifs et constructeurs, d’autres négatifs et destructeurs. Celui du 18 septembre dernier est rédigé seulement en italien. Est-ce à dire qu’il vaut seulement pour la péninsule (celle de Virgile et de Dante, non pas celle de Camõens et de Cervantès) ?
Il semblerait que non, si l’on en croit les réactions parfois très rapides à ces Responsa ad dubia accentuant les restrictions ou celle d’un évêque émérite français (Mgr Blondel, La Croix du 27/12/2021) qui a toujours refusé l’application du Motu Proprio de Benoît XVI en Ardèche, montrant quel cas il fait de ce genre de message !
L’incompréhension est pourtant générale ! Quoique nous donnions de l’importance au « mouvement particulier » d’un pape, quel qu’il soit, nous n’attendrons pas le prochain Motu Proprio : nous irons donc dire au pape François ce que beaucoup d’évêques français ont compris (ils nous le redisent ces jours-ci) : qu’il est dommage de s’attaquer à des Fraternités et Instituts jeunes, dynamiques, fidèles à la foi, à l’espérance et à la charité ; qu’on ne peut décevoir tant de familles assidues chaque dimanche à la sainte messe et donnant généreusement leurs enfants à l’Église, ni balayer d’un revers une liturgie qui a nourri tant de saints !
C’est ce pape qu’il faut balayer, une bonne action à faire pour le bien des âmes.